Les résultats du Baccalauréat Unique de cette année font réagir plus d’uns. Outre la classe sociale guinéenne, celle politique explique cela par une certaine défaillance structurelle de notre système éducatif depuis plusieurs décennies. C’est en tout ce que pense l’opposant Bah Oury.
Sur tweeter, l’ancien ministre de la Réconciliation nationale n’est pas allé du dos de la cuillère pour exprimer ses inquiétudes. L’opposant, a, en trois étapes, posté des tweets sur son compte. En premier, après avoir félicité les 24,38 % de candidats ayant été déclarés admis cette année, Amadou Oury Bah estime toutefois que c’est une véritable hécatombe sociale avec une récurrence des échecs pour ¾ des candidats du fait de la dégradation continue de la qualité des enseignements. Selon lui donc, réformer l’éducation est un chantier prioritaire !
En deuxième lieu, l’animateur du Mouvement le « Renouveau », écrit « 44% de taux de réussite pour les examens d’entrée au collège et au Brevet élémentaire (BEPC) et 24% pour le Bac. Ces chiffres reflètent une situation dramatique et préoccupante pour l’avenir de notre pays. Changer cela vaut la peine de s’engager en politique. C’est un devoir! ».
Troisièmement, il déclare que les défaillances structurelles de notre système éducatif depuis plusieurs décennies, expliquent l’état économique et social de notre pays: une société profondément inégalitaire, un chômage massif, des candidats à la migration clandestine en croissance exponentielle et le mal-être.
Faut-il le rappeler, en 2018, le taux d’admis du BAC était de 26,04%, contre 24,38% en 2019. Pendant ce temps, on enregistre des taux d’amis aux niveaux de l’examen d’entrée en 7ème année et du Brevet d’Etude du Premier Cycle, respectivement de 44, 46 % et 44, 11%.
A suivre…
Moustapha CONDE