Le ministre d’État, ministre des Sports, par ailleurs président du comité d’organisation de la coupe d’Afrique des Nations (COCAN 2025), entame une tournée décisive dans la région administrative de Boké dès ce vendredi 19 Mars 2021. Arrivé vers midi dans la préfecture, Sanoussy Bantama Sow a rencontré les autorités régionale et préfectorale. Au menu de cette rencontre : la réalisation des infrastructures sportives dans le cadre de la tenue en terre guinéenne de la CAN 2025.
Ainsi, depuis ce matin, le ministre d’Etat, Ministre des sports et président du COCAN 2025, est en séjour de travail dans la région de Boké.
Après la prière du vendredi, il a eu une séance de travail avec les autorités de ladite région. L’objectif principal est d’identifier les sites sur lesquels les infrastructures sportives pour la CAN 2025 seront construites et aussi, mettre en place le comité régional du COCAN, qui sera piloté par le Gouverneur.
« Comme vous le savez, depuis 2019, notre pays est en train de se battre pour avoir l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations dans notre pays. C’est un événement qui peut permettre à notre pays de se développer à tous les niveaux. Donc, ce n’est pas seulement un projet qui concerne le Football, mais qui concerne tous les secteurs de développement. La preuve, nous avons les travaux publics, l’habitat, la santé, les télécommunications, les transports etc., en un mot, ce sont tous les secteurs de développement qui sont concernés. Boké fait partie des six sites retenus pour abriter la compétition. C’est pourquoi nous sommes à Boké », dira Sanoussy Bantama Sow devant les autorités préfectorales, à ses côtés, sa délégation composée de la première vice-présidente de l’Assemblée nationale, Dialikatou Diallo et d’autres cadres relevant du COCAN 2025.
Dans le cadre de cette visite, indique clairement le président du comité d’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations, il sera question de deux axes phares.
« Premièrement, c’est de créer le comité local du COCAN. Il y a le comité national d’organisation de la coupe d’Afrique des Nations. Mais dans chaque site retenu, il y aura un comité local qui sera présidé par le Gouverneur de la région administrative. Les choses sont définies dans le décret du chef de l’État, c’est clairement défini quels sont les Ministères ou les services qui vont être représenter dans ce comité. Donc, ce n’est pas quelque chose qui est très compliqué, les différents départements ne feront que désigner leurs différents représentants dans ledit comité. Deuxièmement, c’est d’identifier définitivement les sites retenus dans la région pour abriter la compétition. D’abord, il y aura le stade de compétition, il y aura deux villages CAN. Un village qui va loger deux équipes, parce que dans chaque site, il y aura quatre équipes. Chaque village aura deux équipes de la compétition qui vont y loger et qui ont un terrain d’entraînement », ajoute le ministre d’État.
Pour éviter de concentrer toutes les infrastructures sportives dans un même coin, précise le patron du COCAN 2025, « on a dit qu’il faut réfléchir pour voir comme dispatcher les infrastructures parce que c’est juste un mois. Après la compétition, qu’est-ce que deviendront ces infrastructures que nous allons réaliser? » s’interroge Sanoussy Bantama Sow, avant d’émettre le souhait de son équipe. « Nous souhaiterions que la préfecture de Boffa bénéficie de quelque chose. Mais nous allons discuter concrètement, carte sur table, on fait ce qui est faisable. Boké ici, on nous a déjà montré où on doit réaliser le stade de compétition. Depuis lors, on a pas le site devant abriter le village. Nous voulons l’avoir d’ici demain et définitivement. Et si les gens ne sont pas prêts à nous donner, qu’ils nous le disent clairement qu’ils ne peuvent pas pour que nous puissions identifier une autre ville qui va abriter la compétition », insiste le ministre dans la foulée de sa communication.
Dans la vision du Comité d’organisation de la coupe d’Afrique des Nations 2025 en Guinée, Boké ville aura un stade de compétition, deux villages CAN et des terrains d’entraînement de football.
« Il faut reconnaître aujourd’hui que sur le plan international, les terrains de foot seulement ne sont rentables. On met beaucoup d’argent dedant et si on utilise judicieusement les terrains, on ne peut pas avoir plus de deux matchs dans la semaine. Et les tickets ne sont pas rentables. C’est pourquoi, dans la nouvelle version, nous avons dit, en plus des terrains sportifs, il faut des activités connexes, autour des stades (marchés, et autres activités génératrices de revenu). Donc, nous allons visiter le lieu où on doit avoir le stade de compétition et après, ensemble, vous allez nous dire où est-ce qu’on peut construire le premier village CAN. Maintenant nous allons voir, comme la région de Boké doit avoir deux, et la sous-préfecture de Boffa, qui est la plus proche. Parce que le problème c’est quoi ? Les deux terrains d’entraînement qui vont être réalisés dans la région de Boké, chaque terrain aura au minimum 1000 à 1500 places assises. Donc cela veut dire qu’après la compétition, la préfecture bénéficie d’un terrain de compétition. Ça peut même nous permettre de délocaliser certaines compétitions du championnat national de Conakry vers l’intérieur du pays. Voilà pourquoi j’ai cherché à ce que le préfet soit là », a tenu à détailler le ministre d’État en charge des Sports.
Selon nos informations, la délégation du COCAN 2025 va séjourner dans la région de Boké pour quelques jours, avant de se rendre à Kinda, dans le cadre de la même mission.
A suivre…
Alpha Madiou BAH
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