Annoncés en fanfare depuis plusieurs mois après la pose des premières pierres par le Président de la République, Alpha Condé en personne, pourquoi les travaux de construction des routes Dabola-Cissela, Cissela-Kouroussa, et Kissidougou-PK63-Guéckédou tardent toujours à être démarrés ? Cette question qui suscite assez d’interrogations, mérite bien d’être posée.
Le 15 décembre 2018, le chef d’Etat posait la première pierre des travaux de plusieurs chantiers de constructions de routes d’intégration régionale dont celles de Dabola-Kouroussa et Kissidougou-PK 63-Guéckédou. Mais à date, les activités peinent à démarrer encore.
Des informations fournies à Globalguinee.info, rapportent que l’Etat guinéen, qui est d’ailleurs le maitre d’ouvrage et la Banque Islamique de Développement (BID), le potentiel bailleur, n’ont toujours pas pu constituer une mission de contrôle pour le suivi et la supervision des travaux d’installation des entreprises devant œuvrer pour la construction de ses différentes infrastructures. Ce qui explique alors ce retard dans l’exécution des engagements pris par les différentes parties contractantes.
Les autres grosses inquiétudes qui se posent, c’est bien la délivrance aux entreprises les ordres de service de démarrage des travaux ; le paiement aux entreprises des avances de démarrage des travaux.
A cette allure donc, cela est évident que la réalisation de ses travaux de construction n’est pas pour demain. Pourtant, il faut le préciser, la Route Dabola-Cissela dont HENAN CHINA/BEGEC TX à la charge, mesure 68,06 Km, celle Cissela-Kouroussa PK 151, soumise à CCEGC-GCM 82,94 Km, et Kissidougou-PK 63, qui a confié à ETEP/GUICOPRES 18,50 KM.
Les durées des contrats qui étaient chiffrées entre 28 et 30 mois pour les trois sociétés ne seront sans nul doute respectées pour faute de non-respect des engagements de l’Etat, qui est le maitre d’ouvrage.
Des sources bien introduites, nous informent également que c’est seulement l’entreprise Guicopres qui a pour le moment effectué les premiers pas dans la concrétisation de ses engagements. Elle aurait nous apprends-t-on, sur fond propre à ce jour mobiliser une partie de son matériel de terrassement, entrepris la construction des bases-vies ; entrepris également l’exécution des plateformes (aire de préfabrication), l’ouverture des carrières et entamer d’autres travaux d’installation.
Les entreprises contractantes vont-elles continuer à débourser leurs propres fonds sans obtenir ne serait-ce qu’un franc comme avance de paiement pour la réalisation des chantiers de l’Etat qui semble être un mauvais partenaire d’investissement ? Attendons de voir…
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