À la veille des élections présidentielles et législatives en Centrafrique, des combats opposent toujours la coalition de groupes rebelles et les forces du gouvernement. Ce vendredi, après la rupture d’un cessez-le-feu décrété unilatéralement par les rebelles, trois casques bleus du Burundi ont été tués à Doka, à 250 kilomètres au nord de Bangui par des combattants armés non identifiés. Des voix se sont élevées pour demander le report du scrutin mais ce samedi matin, la Cour constitutionnelle a rejeté les ultimes recours de l’opposition pour reporter ces élections.
La décision, très attendue, est tombée un peu avant 11h30. Huit recours avaient été déposée au total… Tous ont été rejetés…
La cour fait valoir qu’un report du scrutin ne permettrait pas de respecter les délais constitutionnels qui prévoient qu’un nouveau président doit être installé au plus tard le 30 mars prochain.
Elle assure que le calendrier actuel qui prévoit deux tours avant la présidentielle a été établi en fonction de cette contrainte, et que la Constitution doit primer sur tout autre considération.
Le débat juridique est clos. Mais pas le débat politique. A la sortie les avis étaient partagés sur cette décision.
Avec Rfi