Le chef d’État français, Emmanuel Macron a été giflé par un individu qui lui tendait la main lors de son déplacement dans la Drôme ce mardi après-midi.
Le président français a été giflé par un homme, rapidement identifié, lors de son déplacement dans la Drôme dans un lycée hôtelier de Tain-l’Hermitage. La sécurité du chef de l’État est immédiatement intervenue pour neutraliser cet individu. Deux personnes ont été interpellées et placées en garde à vue à 13 h 45.
Dans la vidéo diffusée sur Twitter et authentifiée par l’entourage du chef de l’État, Emmanuel Macron est vu s’approchant d’un groupe de personnes massées derrière des barrières, puis échanger brièvement avec un homme. Saisissant l’avant-bras du président, l’individu semble lui porter ensuite un coup sur la joue, l’entourage de Macron évoquant une « tentative de gifle ».
Deux personnes en garde à vue
Selon les informations du Point, les deux personnes interpellées étaient inconnues des services de police. Ces deux hommes nés en 1992 originaires de Saint-Vallier dans la Drôme seraient en revanche « complices ». L’homme au tee-shirt vert qui porte le coup n’aurait en réalité pas touché le chef de l’État, la gifle ayant été « esquivée », selon la préfecture. Le deuxième individu interpellé est celui qui filme la scène. Ils ont tous les deux été placés en garde à vue pour « violences n’ayant causées aucune ITT sur personne dépositaire de l’autorité publique ».
Toutes les personnes présentes dans le périmètre du président de la République avaient été fouillées avant de se placer derrière les barrières. « Les deux individus en question ne présentaient pas de comportements particuliers et n’étaient évidemment pas armés », précise la préfecture de la Drôme.
« Il est encore trop tôt pour connaître leurs motivations », indique au Point Alex Perrin, le procureur de la République de Valence. Selon les informations du Figaro, les deux individus qui ont été interpellés par les gendarmes du Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) de Valence graviteraient cependant autour de la mouvance des Gilets jaunes.
Avec le Point