C’est un autre revirement au sein du système éducatif guinéen qui risque de se produire dans les semaines à venir. Le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (Slecg), a annoncé ce vendredi 29 mars 2019 la suspension de sa participation au sein de la commission de recensement du personnel enseignant de la fonction publique. Et pour motif, Aboubacar Soumah et Cie reproche au ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Abdoulaye Yéro Baldé de vouloir saper l’évolution du dossier.
La menace de Soumah et ses camarades est donc mise en exécution. Cette décision qui émane du refus catégorique du ministre Yéro Baldé de vouloir se plier aux exigences du protocole d’accord signé entre la structure syndicale, l’USTG et le Gouvernement au mois de Janvier 2019, a irrité la colère des enseignants.
« Nous membres du syndicat, nous suspendons nos activités au niveau de cette commission de recensement, tant que les points concernant l’enseignement supérieur suivant le protocole d’accord, ne sont pas respectés à la lettre par le ministre Yéro Baldé, nous ne retournerons pas au sein de la commission (…) A partir d’aujourd’hui, nous demandons aux collègues enseignants de ne pas se prêter au recensement » a déclaré le syndicaliste Aboubacar Soumah au sortir de leur rencontre ce vendredi.
La Guinée risque-t-elle de refaire face à une autre perturbation de l’année scolaire dans les jours à venir ? A en croire Aboubacar Soumah, tout porte à le croire.
« Nous allons définir d’autres actions pour amener le gouvernement à respecter ses engagements », a-t-il menacé devant des journalistes.
A suivre…
Moustapha CONDE