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Kissidougou : Makanera Kaké invite le président Alpha Condé à convoquer les guinéens au référendum…

L’ancien ministre de la Communication et de l’Information a lancé hier samedi, à Kissidougou, une invite à l’endroit du Président de la République. Alhousseine Makanera Kaké demande au chef de l’Etat, de convoquer les guinéens au référendum constitutionnel.

Le leader du NFD, par ailleurs porte-parole de la Coalition Démocratique pour la Nouvelle Constitution (CODENOC), a, en mage d’une forte mobilisation des partisans du président Condé à Kissidougou, souhaité, à ce que le locataire du palais Sékhoutouréya tranche entre les promoteurs et les opposants d’une nouvelle constitution. Il plaide ainsi à ce que le chef de l’Etat convoque le corps électoral aux urnes pour le référendum.

« Le peuple réclame la nouvelle constitution. Une partie veut d’une nouvelle constitution, une autre n’en veut pas. En tant que père de famille, il n’a qu’à envoyer vers la solution idoine qui est le référendum » a déclaré cet allié du RPG Arc-en-ciel, devant une acquise à leur cause.

Selon Alhousseine Makanera Kaké, la constitution que nous avons actuellement, dans son préambule, il est dit qu’elle a été votée par le peuple, alors que le peuple ne l’a pas été voté.

« C’est la première raison fondamentale pour aller à une nouvelle constitution » ajoute l’ex opposant au régime d’Alpha Condé.

Pour mieux se faire entendre auprès de ses interlocuteurs, le leader du FND donnera sa deuxième raison pour la nécessité de l’adoption d’une nouvelle constitution sous l’ère Alpha Condé.

« La deuxième raison, c’est qu’il y a beaucoup de préoccupations de la population qui ne sont pas prises en compte. Il y a des communes rurales et urbaines qui n’avaient même pas 50 millions de francs guinéens avant l’arrivée du professeur Alpha Condé », fait-il observer à la masse.

L’ancien ministre trouve donc nécessaire que les actions du président de la République soient accompagnées. Il citera par exemple la mise en place l’Agence nationale de financement des collectivités locales (ANAFIC).

« Nous voulons pérenniser cela et faire en sorte que même après lui, aucun autre dirigeant ne retire cet avantage. Donc, cela doit être dans la constitution », entonne le porte-parole de la CODENOC avec un ton ferme.

A suivre…

Globalguinee.info