Réveil Guinée Info

L’Etat peut baisser de 1000 gnf le prix du carburant, maintenir le tronçon à 1500 gnf pour le respect des gestes barrières

C’est un ouf de soulagement après plusieurs mois de difficultés,  sans précèdent pour le pauvre citoyen, en réalité les mesures d’accompagnements dictées par le gouvernement,  n’ont jamais été réel, simplement les factures d’eau et d’électricité, pour le reste, aucun changement. Le mérite revient à ces étudiants, qui ont mené une lutte désintéressé au service de tous les citoyens, abandonnés dans la gueule des loups financiers, ceux qui nous gouvernent.

Depuis, le début de la COVID 19,  avec la baisse du cours de baril à l’internationale, la seule mesure qui aurait pu avoir un impact réel sur les citoyens était la baisse du prix du litre à la pompe. La baisse de 500 GNF était simplement du maquillage, pour faire taire toute contestation. Le cours du baril qui est passé de 67 dollars à 40 dollars de nos jours,  prouve sans doute qu’en réalité, l’Etat a profité de cette crise pour encaisser des centaines de milliards de recettes.

S’il est vrai qu’il faut se réjouir de cette réduction, il faut pas oublier que la COVID 19 est réel et bien présente, dans notre société et que le risque devient de plus en plus,  d’abord avec le lancement des campagnes qui occasionneront les grands rassemblements,  mais en plus  6 personnes derrière dans un taxi et les mini bus, ça exposera encore plus les citoyens.

La solution aujourd’hui est de diminuer de 1000 GNF, le prix de l’essence ce qui est bien possible, avec le cours du baril qui est aux alentours de 40 dollars, alors qu’en début d’année 2020, nous étions proche des 70 dollars,  sans parler des différentes taxes principalement, la taxe spécifique sur les produits pétroliers, qui prend à elle seule 10% du prix du litre à la pompe sans oublier la Douane qui prélève 500 GNF/ litre.

Cette réduction doit être conditionné avec un engagement, des conducteurs de  taxi et les mini bus de faire respecter les mesures de distanciation, à savoir une personne devant, et 3 personnes derrière pour les taxi, avec le port obligatoire du masque, pour permettre  de maintenir la vigilance.

J’invite l’Etat à envisager cette option plus logique et cohérente, en relation avec le Syndicat du transport afin de permettre que les cas de COVID 19 n’augmentent pas, nous voyons qu’à l’international, la pandémie commence à revenir, c’est le moment d’anticiper avant d’être dans une situation que nous ne pouvons pas contrôler.

Bella BAH

Président de la jeunesse citoyenne

abbellabah@gmail.com