Depuis Paris où il se trouve en ce moment, le directeur national des Impôts Aboubacar Makhissa Camara a appelé Fria -ville dont il est originaire-, en proie à des manifestations contre la préfète, au calme et à la retenue. Le fils ‘’choco’’ de la ville minière de Guinée dit regretter les violences. Pour lui, ‘’l’image de casses, renvoyée en ce moment ne fait pas honneur à notre ville’’. Ajoutant qu’’’elle brise également le pacte que nous avons scellé avec le chef d’État qui s’engage sans relâche pour la cause de cette préfecture’’. Déclaration…
C’est avec beaucoup de regret et une réelle stupéfaction que je suis, depuis la France, où je me trouve dans le cadre d’une mission, l’évolution de la situation de crise à Fria.
Je tiens à préciser que Fria n’a pas la culture de la violence et ne saurait s’illustrer dans ce sens. Votre préoccupation croise celle du président qui n’a ménagé aucun effort jusque-là pour le développement et le bien-être des populations de cette ville, à travers entre autres la relance de l’usine, la création de la MUFA et d’autres activités génératrices de revenus pour les jeunes et les femmes.
Je vous demande très humblement de la retenue et de rester à l’écoute de toutes les bonnes personnes qui s’investissent pour trouver un dénouement heureux à cette triste situation. Je vous avoue que les crises n’ont jamais eu leur solution à travers la violence.
Il est donc souhaitable de privilégier le dialogue afin de parvenir à une solution apaisée. L’image de casses, renvoyée en ce moment ne fait pas honneur à notre ville, elle brise également le pacte que nous avons scellé avec le Chef d’État qui s’engage sans relâche pour la cause de cette préfecture.
Je sais que vous, chers mamans et jeunes de Fria, ferez en sorte que cette triste réalité soit très rapidement un mauvais souvenir pour que reprennent normalement les activités.
Aboubacar Makhissa Camara
Depuis Paris (France)