Comme prévu, le parquet a tout mis en place pour juger les 42 opposants accusées d’être à l’origine des violences meurtrières survenues lors du double scrutin très controversé du 22 mars 2020 dans la préfecture de N’zérékoré. Mais pour quel motif?
Le pool des avocats de la défense a soulevé des anomalies qui aurait été l’une des causes du report de cette audience. Selon Me Théodore, qui s’est confié à la presse dès sa sortie de la salle d’audience, « vous savez qu’en droit la forme commande le fond. On ne peut pas appliquer la loi sans que les procédures de somme ne sont pas respectées. C’est pourquoi, nous avons commencé par soulever ses exceptions pour que le tribunal avant de rendre une décision, qu’on observe les procédures de formes.
C’est pourquoi, on a soulevé ses exceptions pour que le tribunal les trouve fondées et les faire respecter.
Mais s’il ne les trouve pas fondées, il peut passer à autre chose, » explique Maître Théodore.
Le procureur de la République près le tribunal de première instance de N’zérékoré, lui, se réjouit du début du procès criminel, après avoir évoqué les causes du report du jugement.
« Si l’avocat ne soulève pas d’exception au départ d’une audience, c’est qu’il n’est pas bien. C’est des exceptions qui se débattent avec le parquet et le tribunal en général. Et vous avez vu que les solutions ont été trouvées. Ils ont évoqué un certain nombre d’éléments qui n’avaient pas été peut être respectés concernant les actes obligatoires. C’est à dire la communication des dossiers avec toutes les photocopies des dossiers.
Et imaginez-vous que les affaires du 22 mars, comportent 11 dossiers. A cet stade, faire la photocopie de tous ces dossiers, c’est le principe, mais généralement, c’est des applications très rares », s’est justifié Sidiki Kanté.
Parmi les dossiers criminels programmés ce jour, seul celui du 22 mars s’est vu reporté.
A suivre…
Souleymane CONDE
Correspondant Régional de Reveilguinee.info à N’zérékoré