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Prospérité partagée, condition essentielle de l’émergence économique : est-elle possible en Guinée en 5 ans de gestion ?

Cet article présente les raisons de la victoire du Professeur Alpha CONDE à la Présidentielle du 18 Octobre 2020, définit la prospérité partagée, précise les objectifs fixés par les autorités, présente les instruments utilisés pour l’atteinte des objectifs, clarifie les résultats à atteindre en 5 ans, explique les risques à maitriser et  donne les raisons  d’espoir des Guinéens quant à l’amélioration de leurs conditions de vie.

Victorieux des dernières élections présidentielles du 18 Octobre 2020, le Président de la République le Professeur Alpha CONDE avait comme slogan de campagne :

« ENSEMBLE POUR UNE PROSPERITE PARTAGEE ».

Une victoire prévisible pour des raisons objectives: 

Le choix du peuple porté sur le Professeur Alpha CONDE s’explique essentiellement par les résultats positifs obtenus dans un certain nombre de domaines dont particulièrement:

  • La stabilité macroéconomique observée dans la durée comparée aux gestions précédentes ;
  • L’allègement de la lourde charge de la dette publique accumulée par la gestion passée qui représentait un obstacle pour le développement économique et social ;
  • La promotion des jeunes dans les hautes fonctions de responsabilité ;
  • La réussite de la politique minière (plus de ressources pour le budget de l’Etat, de milliers d’emplois directs et indirects) ;
  • La hausse significative des recettes budgétaires (plus du doublement en 10ans) ;
  • L’atteinte d’un taux de croissance à deux(2) chiffres jamais égalé durant les décennies précédentes ;
  • Une politique agricole qui a donné des résultats encourageants ;
  • L’avancée significative dans la politique énergétique (5 fois plus de mégawatt que les décennies précédentes) ;
  • Une politique financière en faveur des régions (développement des infrastructures sur l’ensemble du territoire de façon continue) qui peut servir d’exemple(ANAFIC) ;
  • L’existence d’un programme social de lutte contre la pauvreté (soutenu par les IFI) dont le financement est identifié et qui connaît un début de mise en œuvre qui peut contribuer efficacement à la réduction de la pauvreté dans notre pays(ANIES) ;
  • La digitalisation des opérations financières, l’un des moyens efficaces de lutte contre la corruption et les détournements des ressources publiques ;
  • La réussite de la reforme des forces de défense et de sécurité ;
  • Le développement des infrastructures de base (routes, aéroports, ports etc) ;
  • Une politique d’autonomisation des femmes qui s’enracine dans la durée ;
  • Le développement des infrastructures hôtelières qui font aujourd’hui la fierté du pays à l’étranger ;
  • Les réformes de l’environnement des affaires ;
  • Le développement des infrastructures d’éducation et de santé.

Ce peuple mature de Guinée a choisi le Professeur Alpha CONDE comme premier Président de la 4eme République avec un objectif précis : le partage de la prospérité après dix(10) années d’importantes réformes économiques et financières engagées par les autorités de la 3eme République dont les résultats furent appréciés par les partenaires économiques et financiers  du pays.

C’est à juste raison ce choix  car la réussite des réformes Économiques et financières constitue les fondements indispensables pour mener efficacement la politique de prospérité partagée tant souhaitée par les populations et les autorités au plus haut niveau.

La recherche de la prospérité partagée est une impérative en Guinée comme dans la majorité des pays moins avancés à économie fragile. Que signifie la prospérité partagée ? Pourquoi une politique de prospérité partagée ?quels sont ses objectifs ? Les instruments de cette politique ? Les résultats espérés pendant les 5prochaine années ? Les risques à maîtriser ? Les perspectives ?

 La prospérité partagée, défis de transformer le slogan de campagne en politique publique en faveur des populations :

Selon la BM, l’expression prospérité partagée recouvre deux composantes clés : la croissance économique et l’équité. Concrètement, selon cette institution cela consiste à  œuvrer pour l’augmentation des revenus des 40%  les plus pauvres de la population d’un pays.

Pour améliorer le niveau de vie des pauvres, il faut une croissance économique forte et durable, mais l’histoire économique des dernières décennies nous enseigne que la croissance économique rime parfois avec les inégalités accrues et l’exclusion sociale, il faut qu’elle soit inclusive pour qu’elle profit aux plus démunis et non plus à servir uniquement à une minorité de privilégiés.

D’où la décision des autorités de traduire en action publique le slogan de campagne pour améliorer le sort des populations pauvres de ce pays en tenant compte de nos spécificités en termes d’atouts et faiblesses.

La mise en œuvre d’une politique de prospérité partagée est une nécessité dans notre pays :

Malgré les efforts des autorités de la 3eme République depuis 10ans, la pauvreté touche plus de 50%  de Guinéens (moins de 2 dollars USD par jours) ; le niveau du chômage reste très élevé et atteint le seuil de 60% des jeunes et des femmes ; les besoins en infrastructures de base importants. Les demandes sociales en matière de santé et d’éducation restent très importantes. Les difficultés économiques dues à la pandémie covid-19, la problématique de la gouvernance qui sape les efforts des autorités dans la recherche de la prospérité partagée pour les populations etc.…

Malgré des taux de croissance à deux chiffres ces dernière années grâce à la qualité des reformes économiques et financières de milliers de guinéens souffrent de faim et de misère ; un nombre important de guinéens restent marginalisés ce qui aggrave les inégalités et justifie les objectifs de politique publique pour un partage plus équilibré des fruits de la croissance.

Ce qui invite les autorités  à une clarification des objectifs à atteindre en matière de politiques publiques :

Pour réaliser la prospérité partagée dans notre pays selon la volonté exprimée par le Chef de l’Etat le Professeur Alpha CONDE, précisé dans son discours de nouvel an, il affirme que : « l’accent sera mis sur la création de richesses nationales par la concrétisation des projets mis en route sur le partage des ressources pour une guinée encore meilleure pour ses filles et fils ». Ce qui suppose un ensemble d’objectifs spécifiques  identifiés par les autorités parmi lesquels on peut citer :

  • La lutte contre la pauvreté et mettre fin à l’extrême pauvreté ;
  • Promouvoir une croissance forte et inclusive ;
  • Le combat contre le chômage massif des jeunes et des femmes ;
  • La lutte contre la corruption et
  • Eradiquer la pandémie covid-19

Avec des instruments adaptés au contexte et réalités sociétales de notre pays:

Quand aux instruments de mise en œuvre, il faut saluer la création de :

  • L’Agence Nationale de Financement des Collectivités(ANAFIC) avec 15% des recettes minières affectées au développement des régions pour un montant annuel de 700 milliards sur les 5 prochaines années ;
  • Agence Nationale d’Inclusion Economique et Sociale (ANIES) financé à hauteur de 70 Millions de dollars par la Banque mondiale ;
  • Le fond de développement local (FODEL) ;
  • L’Agence Guinéenne du Financement du logement(AGEFEL) ;
  • La nouvelle constitution qui donne à l’Etat un pouvoir interventionniste important dans le domaine économique et social sur les questions d’importance capitale dont :
  1. L’égalité homme-femme
  2. Développement régional
  3. Transparence dans la gestion des ressources minières
  4. Priorité aux entreprises nationales dans la passation des marchés publics etc.…
  • La Loi d’accès à l’information publique ;
  • L’Institut national d’assurance maladie obligatoire (INAMO)et
  • La Caisse nationale prévoyance des agents publics de l’Etat(CNPAE)

Pour le compte de l’année 2021, les autorités envisagent la mise en place d’un ensemble d’instruments pour renforcer celles déjà créés dont :

  • La création d’un fonds de 125 milliards de FG par an en faveur des Régions minières ;
  • L’Autonomisation des femmes : Un fonds de 25 milliards de GNF déjà réuni pour le renforcement des capacités dans la création et le développement des activités génératrices d’emplois ;
  • La Parité : un fonds de 150 milliards GNF sera investi pour le renforcement de la parité ;
  • Le Financement des activités de jeunesse : 300 Milliards GNF supplémentaires iront au financement des activités de la jeunesse, formation, l’accès au numérique et à la technologie ;
  • L’Agrobusiness : Nous allons renforcer l’agrobusiness à travers les chaînes de valeur et la hausse du budget alloué à l’agriculture et la qualité de la gouvernance ;
  • Le Financement des activités de jeunesse : la création d’entreprises par les jeunes et les femmes sera aussi au cœur de notre politique afin d’améliorer le panier de la ménagère c’est-à-dire le social ;
  • Le financement des infrastructures : nos priorités à la construction des routes, dans les 4 régions naturelles ainsi que les pistes rurales ;
  • Gouverner autrement : en luttant contre la corruption, le clientélisme et le copinage ;
  • la réalisation du projet de création de 100 mille jeunes entrepreneurs ;
  • Le budget de riposte estimé à près de 350 milliards GNF est une mesure de politique à saluer ;
  • Guichet unique du commerce extérieur.

L’atteinte de ces objectifs ambitieux au vu des attentes des populations, d’autres instruments  complémentaires peuvent être initiés dont :

  • Le développement des cantines scolaires ;
  • La couverture maladie universelle(CMU) ;
  • Le revenu minimum universel et la
  • Production des données fiables pour mesurer l’évolution effective de l’impact de la politique de prospérité partagée entre 2021 et 2025.

La voie suivie par les autorités pour atteindre les objectifs de prospérité partagée dans notre pays, nous semble aller dans la bonne direction  compte tenu du contexte et du temps nécessaire à sa mise en œuvre.

L’Etat, les entreprises, les acteurs de la société civile  ainsi que les citoyens ont chacun un rôle important à jouer pour réaliser la prospérité partagée dans notre pays nous espérons vivement que chacun jouera sa partition.

Pour des résultats qui doivent changer positivement les conditions de vie des populations les plus pauvres de la société Guinéenne :

La gestion efficace de ces instruments peut permettre de :

  • Améliorer le contenu des programmes sociaux pour réduire significativement la pauvreté et le chômage ;
  • La croissance  profite davantage aux plus pauvres  qu’à l’ensemble de la population, elle sera inclusive et que le revenu des 40% les plus pauvres de notre population aura significativement progressé ;
  • Généraliser la prospérité partagée si la croissance du PIB est facteur de création massif d’emplois à toutes les couches de la population ;
  • Favoriser l’amélioration de la qualité de formation pour une main d’œuvre qualifié adaptée au marché de l’emploi ;
  • Maintenir la stabilité macroéconomique dans la durée et amener le secteur minier (qui est un élément essentiel de notre modèle de croissance) à offrir des perspectives de création de richesses aux pauvres par la diversification de l’économie avec plus d’accent sur le secteur agricole ;
  • Mettre en place un contrat social qui permet de développer les investissements pour accroître l’égalité des chances pour tous dans notre pays ; ce qui peut être dans le cas spécifique de la Guinée à assurer aux enfants de ce pays l’accès universel aux services de santé, au  développement de la petite enfance, à l’éducation et à des infrastructures de base ;
  • éliminer les obstacles et contraintes qui empêchent la participation des femmes à la vie politique, économique et sociale de notre pays ;
  • Garantir des investissements dans les instruments de protection sociales en faveurs des populations pauvres et vulnérables pour lutter contre la misère et les chocs qui impactent négativement les conditions de vie de ces populations ;
  • Rendre le régime fiscal comportant des incitations sur la dépense contribué à la réalisation d’une croissance forte et inclusive et la matérialisation d’une justice économique profitable à l’ensemble de la population ;
  • Réussir la réconciliation nationale, la paix et la stabilité politique;
  • Sortir 40% de guinéens de la pauvreté et éliminer l’extrême pauvreté dans notre pays et
  • Réussir une justice sociale pour tous.

Ce qui nécessite la maîtrise d’un certains nombre de risques qui constituent des obstacles majeurs à l’atteinte des objectifs au bénéfice des populations :

Certes les objectifs sont conformes aux besoins et attentes des populations ainsi que la cohérence des instruments identifiés pour l’atteinte des objectifs, un ensemble d’obstacles peuvent constituer des facteurs de blocage dont la maîtrise est nécessaire à savoir :

  • Les obstacles à la paix sociale et la réconciliation nationale
  • La lutte contre l’insécurité
  • Le manque de suivi des projets
  • La qualité des hommes en charge du pilotage des projets/programmes
  • La persistance de la pandémie covid-19: certes la pandémie de coronavirus n’a pas entrainé un effondrement massif de la croissance économique (2,5% de croissance en moins) ; néanmoins la persistance de cette pandémie risque d’entrainer un recul du niveau de prospérité partagée dans les prochaines années dans notre pays par la hausse de la pauvreté et des inégalités à court terme.
  • La lutte contre l’instabilité politique car comme le dit le Président :

« Nous avons besoin de paix pour asseoir notre développement et offrir un meilleur espoir à la jeunesse pour qu’elle ait confiance en l’Afrique »

Notre pays ayant son histoire et ses besoins, doit penser des solutions propres à notre réalité ; la croissance inclusive impose aux autorités l’élaboration des stratégies de long terme.  La volonté politique exprimée par le chef de l’Etat pour mettre en place des institutions stables  et un changement de mentalité de nos compatriotes nous permet d’affirmer que ces obstacles seront levés et permettre la réalisation de ces objectifs en faveur de la majorité des populations de ce pays car

 Les perspectives économiques  et financières de notre pays sont bonnes, ce qui représente une garantie sûre pour la pérennisation de nos politiques sociales de lutte contre la pauvreté :

Notre pays n’est pas encore parvenu à atteindre le statut d’économie à revenu intermédiaire avec la persistance de fortes inégalités. C’est pourquoi, la réduction des inégalités est aujourd’hui une exigence pour améliorer les conditions de vie des millions de pauvres et la diversification de l’économie pour une émergence économique profitable à tous.

Aujourd’hui plus que jamais le pays est engagé sur une trajectoire de croissance forte, la volonté politique clairement exprimée pour une croissance inclusive, une diversification de l’économie grâce au potentiel minier en cours d’exploitation, les objectifs de prospérité partagée seront atteints dans les prochaines années.

L’économie guinéenne est résiliente selon l’étude du FMI (Conclusion du 5ième  et 6ième  revues) réalisée du 23 septembre au 23 octobre 2020 en rapport avec les autorités Guinéenne malgré la covid-19 grâce à la performance du secteur minier. Selon les prévisions officielles des autorités budgétaires, le taux de croissance sera supérieur à 5 % mais d’autres secteurs restent fortement impactés par la pandémie.

Si ces politiques sont bien menées avec l’appui des partenaires économiques et financiers ainsi que les pays amis, nous espérons vivement que d’ici la fin de cette mandature que le taux de pauvreté soit réduit  de moitié(de 63%  à 31%), le chômage des jeunes et femmes de (61% à 30%)  et le taux d’accès à l’eau et à l’électricité à 80%.

Notre pays a les moyens de rendre possible le partage du surplus de la croissance durable qui profite plus aux 40% des plus pauvres de la population guinéenne, nous sommes convaincus que le pays est bien parti pour accéder à la prospérité partagée et réaliser un partage judicieux des fruits de la croissance sans compromettre l’équité.

Le suivi par les autorités au plus haut niveau, de la progression des revenus des 40%  des plus pauvres de notre pays s’avère nécessaire pour leur permettre d’apprécier à sa juste valeur l’évolution des conditions de vie des populations démunies et créer les conditions de l’atteinte des objectifs de la prospérité partagée.

 Les perspectives sont bonnes car la question de la prospérité partagée est une priorité du Chef de l’Etat mentionné dans son discours de nouvel an je cite:

« Je n’ai pas été élu pour servir la cause d’une élite, mais pour répondre aux aspirations légitimes du peuple de Guinée qui se résume à une gouvernance plus équitable, judicieuse et vertueuse à savoir : la justice sociale, l’égalité des chances, la culture du mérite et de l’excellence ».

Nous sommes Convaincus que la volonté politique ainsi exprimée par la plus haute autorité sera traduite dans les faits par :

  • Une vision clairement exprimée de l’élite au plus haut niveau ;
  • L’absence de corruption à tous les niveaux des structures administratives ;
  • La priorité dans la lutte contre la fraude ;
  • Des fonctionnaires compétents et intègres ;
  • La notation des ministères et institutions ;
  • Le culte de l’excellence où la rémunération est basée sur les résultats et l’impact des actions menées par l’exécutif et
  • Une politique basée sur la recherche permanente de la performance.

Cela est vivement souhaité dans notre pays car pour réaliser l’émergence économique tant souhaitée, des efforts importants pour réduire les inégalités profondes sont nécessaires. Une augmentation continue des inégalités est un obstacle à l’amélioration significative des revenus des plus démunis, ce qui risque de porter atteinte à la croissance économique et instaurer une instabilité politique et sociale.

L’émergence économique dépend des efforts importants dans une lutte sans merci contre l’aggravation des inégalités dans notre pays dont l’éradication est une condition essentielle de l’atteinte de l’émergence économique  pour concrétiser les espoirs de vie meilleure de ce peuple.

 LE PEUPLE DE GUINEE PEUT ESPERER A DES LENDEMAINS MEILLEURS :

Il faut saluer les autorités pour la volonté politique exprimée qui fixe comme objectif l’atteinte de la prospérité partagée qui est désormais le défis majeur des politiques pour relever rapidement et durablement les conditions de vie et prospérité de l’ensemble de la population de notre pays et non plus uniquement la satisfaction des intérêts d’une minorité de privilégiés.

Sans une réduction des inégalités, surtout dans notre pays où la pauvreté et les inégalités constituent des défis majeurs, les autorités n’atteindrons pas les objectifs de mettre fin à l’extrême pauvreté. Les niveaux de vie des 40% des plus pauvres ont  connus une progression peu significative ces 10 dernières années malgré les efforts et la bonne volonté

des autorités.

Si l’atteinte des objectifs au vu des ressources mobilisées est possible dans le délai imparti auquel s’ajoute la volonté politique clairement affichée  du Président de la République, la maîtrise  d’un certain nombre de risques majeurs s’avère nécessaire dont :

  • L’instabilité politique ;
  • La corruption et la problématique de la gouvernance dans notre pays et
  • Le suivi des programmes et projets par les autorités au plus haut niveau.

L’espoir est permis car les autorités politiques de ce pays, après un diagnostic sérieux de la situation sociale, et conscientes des demandes sociales justifiées des populations, sont déterminées à relever ces défis majeurs pour donner à ce peuple une prospérité partagée par :

  • L’affectation du surplus de ressources aux populations pauvres ;
  • La hausse du financement des projets de jeunes et des femmes ;
  • Le développement des cantines scolaires ;
  • L’amélioration des conditions de santés et d’éducation des enfants à travers la hausse des ressources et une gestion rigoureuse grâce à un suivi continu des projets /programmes ;
  • L’amélioration de la qualité de la gouvernance et lutte contre la corruption ;
  • Un développement minier qui favorise la diversification de l’économie ;
  • Une politique agricole accompagnée par l’augmentation du budget et l’amélioration de la qualité de la gouvernance ;
  • L’initiation du suivi des projets et programmes au plus haut niveau ;
  • Le développement des infrastructures de base et
  • Maintenir sur le long terme ce rythme de croissance soutenu et une stabilité politique et sociale dans notre pays.

«  Une politique volontariste s’impose pour réduire l’écart significatif entre ceux qui ont accès aux opportunités économiques et ceux qui en sont privés pour l’avènement d’une classe moyenne et améliorer les revenus et le bien être des 40% des plus pauvres de la population de notre pays ».

Les objectifs clairement identifiés, les instruments de mise en œuvre adaptés au contexte de notre pays, nous avons bon espoir que les résultats  seront au rendez vous dans les 5 prochaines années grâce à la volonté politique exprimée par les autorités et les risques d’instabilité politique et sociale maîtrisés , les soutiens du secteur privé, des acteurs de la société civile et des citoyens pour créer les conditions de l’émergence économique gage de développement économique et social de notre pays.

CONAKRY, le 3 JANVIER 2021

 

Par Mamady CONDE

 

            M.C/MASTER2BANQUE-FINANCE/628106305/669082529/condemamady2007@gmail.com

            Gestionnaire du projet PSI, chargé des cours d’économie financière,

           de gestion des risques bancaires et de finances publiques des Universités.

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