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Symposium mines Guinée : brillante participation du DG de la SAG, au panel intitulé « Gestion des impacts environnementaux »

La sixième édition du symposium mines Guinée, qui a démarré le mercredi 24 avril 2019, a connu hier jeudi, l’animation de plusieurs panels liés au secteur minier.

Parmi les trois panels présentés, la gestion des impacts environnementaux, a figuré en bonne place lors de cette deuxième journée.

Seydou Bari SIDIBE, secrétaire général du ministère de l’environnement, des eaux et forêts, qui faisait partie des panélistes, a indiqué que pour chaque projet minier, la société en question élabore dans un document, tous les types d’impacts et les mesures de compensation.

« Donc, si une société minière n’applique pas les mesures de ce document comme il le faut, il va s’en dire qu’il y aura défaillance et c’est ce qui fait souvent qu’il y a des mouvements sociaux au niveau des sociétés minières », a-t-il expliqué.

Le secrétaire général du ministère de l’environnement soulignera par la suite, qu’il y arrive également que certaines revendications des populations, ne figurent pas dans les documents des miniers.

« Toutes les sociétés qui évoluent aujourd’hui dans le cadre des activités minières, mettent en œuvre leur plan de gestion environnementale et sociale, mais souvent, il faut le dire, les populations revendiques souvent des choses qui ne sont contenus dans le plan de gestion environnementale et sociale, ou qui ne font pas partie des obligations de la société minière. Notamment la construction des routes, des ponts (…) Ces sociétés paient très généralement des taxes, afin de contribuer au développement », souligne-t-il.

Dans la même lancée, le DG de la SAG (société anglogold ashanti), abdourahmane Diaby a déclaré : « si on dit que l’or est précieux, l’environnement est dix fois plus précieux que l’or, parce que si vous détruisez l’environnement, vous détruisez là où vous même vous habitez… l’être humain doit être au centre de ce que nous faisons pour les impacts environnementaux Le mieux que l’on puisse faire, c’est d’essayer d’éviter aujourd’hui ces impacts, le maximum possible », a-t-il conseillé.

« Il ne faut plus attendre que la société ferme pour dire que vous allez commencer de réhabiliter et de compenser. Il faut le faire au jour le jour et graduellement », a-t-il conclu.

Abdoul

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