Réveil Guinée Info

Tribune-Les raisons du combat contre un 3e mandat d’Alpha Condé !

Devenue indépendante le 2 octobre 1958, la Guinée a aujourd’hui 61 ans. Pile ! Une courte durée de vie comparativement aux vieilles nations comme par exemple l’Iran ou la Turquie ancienne sans parler de la Grèce antique par exemple.

Mais ces 61 ans s’avèrent trop lourds à porter et sont repartis comme suit :

Les larmes de nos sans-abris victimes de déguerpissement sauvage et rancunier, immoral et inhumain.

Quel héritage ? 

Maintenant que nous sommes dirigés par un professeur de droit, nous n’avons qu’un seul droit : non pas celui de mourir, mais celui d’être assassinés. Nous sommes en Guinée.

Pourtant, ceci n’est pas une fatalité car c’est le fruit d’une politique menée par des gens qui sont sensés nous protéger et nous encadrer en préparant notre avenir.

Quel bilan ?

Aujourd’hui, il parait plus indispensable à tout bon Guinéen réfléchi de se mettre à la disposition du pays pour arrêter ce pouvoir qui a tant déçu.

Nous avons à la tête du pays un président qui :

Sous ce régime, le guinéen vit les inimaginables. On tire sur des jeunes enfants même dans les toilettes, on casse les marmites, on massacre les fils et on frappe ou gaze le père, matraque la mère. Pauvre pays !

Et on pousse l’ignominie jusqu’à ridiculiser nos assassinés dont les corps sont soit emprisonnés, soit exposés au soleil. Super Satan est passé par là.

On déshumanise le peuple de Guinée que l’on chosifie. Et pour tout couronner en bassesse, le rêve d’un troisième mandat pour le professeur fait que certains ministres sont devenus des écoliers des années 1990 avec des pancartes pour accueillir le chef. La honte !

Au vu de ce qui précède, il est impératif que nous aidions le président à quitter car nous voudrions bien qu’il nous permette de restaurer nos valeurs anciennes que nous saurons adapter au monde moderne dans lequel nous devrions être en train de vivre (mais hélas !).

Nous aimerions nous retrouver dans ce pays où le cousinage de plaisanterie entre les différentes composantes demeure une valeur sûre. Nous voudrions vivre dans un pays où le président se porte garant de la parole donnée ou du serment prêté.

Nous rêvons d’un pays où ce sont les vrais intellectuels qui dirigent ceux qui ne le sont pas et non l’inverse.

Nous aspirons à un pays où un ministre ne qualifie pas notre constitution de chiffon sous le silence coupable du président qui a doublement posé sa main dessus pour prêter serment ou du président de la cour constitutionnelle sourd-muet. Où sont nos valeurs, nos repères ?

Monsieur le président, allez-vous-en ! Ça suffit maintenant.

Boubacar BARRY
Citoyen guinéen pour une alternance en 2020