Réagissant à une note du conseil supérieur de la diaspora forestière, qui dénonce la détention en prison d’une quarantaine de ressortissants au Sud de la Guinée, suite aux violences survenues en région forestière en marge du double scrutin controversé du 22 mars dernier, l’opposant Bah Oury alerte sur la gravité des actions inquiétantes des autorités locales du pays.
Dans une série de publications sur son compte Twitter, l’opposant enchaine les analyses faites de dénonciations à l’égard de ce qui selon lui pourrait intervenir dans cette sensible région de la Guinée. L’ancien ministre de la réconciliation nationale croit dur comme fer, qu’il y aura forcément des conséquences liées aux évènements du 22 et 23 mars dernier.
« Les autorités locales attisent et exacerbent les tensions. Les arrestations de 44 cadres de la région issus de la même ethnie suite aux violences du 22 mars sont perçues à juste titre comme un abus de pouvoir et une partialité manifeste à relent ethnocentriste » dénonce l’opposant Bah Oury, qui estime d’ailleurs que ces arrestations opérées en dehors de toute légalité sur le plan judiciaire et sans aucune enquête impartiale et neutre, alimentent la frustration collective.
« Celle-ci pourrait dégénérer en un conflit de haute intensité qui remettrait en cause la stabilité régionale » prévient Bah Oury.
C’est pourquoi, le démissionnaire de l’UDD invite les autorités guinéennes à prendre conscience que leur responsabilité est engagée.
« Appliquer la politique de l’autruche alors que le feu est attisé met en cause la paix civile en Guinée. Ramener la sécurité et l’apaisement en Guinée Forestière est un impératif pendant qu’il est encore temps » lance ce membre du Front National pour la Défense de la Constitution.
Reveilguinee.info