Transcender ensemble ! C’était le maître – mot ! Le bâton de notre ordre ! Essayer le leadership et le talent de chacun de nous pour toucher les moindres recoins des belles bourgades de nos contrées ancestrales.
Et ceci fut fait dans la douleur de certains cœurs et l’espoir des mêmes qui, quintuplaient alors leurs efforts et amour, au nom de la vision futuriste du Président de la République, le Pr. Alpha CONDÉ, pour un devenir meilleur pour notre Patrie et ses Enfants.
Nous avons dû comprendre, en effet, que : Si la conquête du pouvoir est une passion forte, dont la maîtrise de la puissance nous rend notre sérénité exigée, pour être un gagnant, rassuré de ses performances ; la reconquête du pouvoir est cependant une dette à payer, si la victoire ne se veut orpheline.
Convaincre à nouveau, par tout ce que nous avons fait et l’énormité de ce qu’il nous reste à faire. Savoir amener à réfléchir sur l’Œuvre nationale qui est de nature continue et intemporelle a été notre défi, relevé hélas !
L’heure n’était pas à l’exercice de diction d’un bilan à égrener dans un chapelet, mais ressemblait plutôt à celle du devoir d’un écolier enthousiaste qui se projette déjà dans sa prochaine évaluation, puis à la classe supérieure, fort et puissant de son mental qui rêve déjà de sortir victorieux de son cycle, pour celui des grands.
Nous avons dû comprendre aussi, que : L’exercice du pouvoir dans un temps imparti, avec tous les aléas ; n’importe lesquels, nous met en posture de redevable aux citoyens qui nous ont élus et à l’ensemble du Peuple d’ailleurs. Peu importe ce que nous avons réalisé ; ce que nous avons manqué va rester le point focal de toutes les critiques et attentes. Ceci parce qu’on nous a vus à l’œuvre, même dans les atmosphères les plus hostiles. Mais ceci relève à l’évidence, de l’exigence des peuples de ce siècle.
Nous avons dû comprendre ainsi, que : Le pardon, l’arme nouvelle de la reconquête des cœurs à la limite, brisés, doit nous envahir. Et comme la planche, il doit être solennellement dit. Et cette fois, par toutes les langues pour marquer notre nouveau départ. Car nous en avons besoin pour la bonne espérance vers notre nouveau cap.
Le pardon, parce que les sacrifices n’ont pas été les mêmes. Certains y ont laissé leurs vies ; et rien ne peu égaler cet ultime don de soi.
Le pardon, parce qu’il nous le faut entre nous d’abord, avant de faire face au reste du Peuple de Guinée, pour en faire une culture.
Notre façon de penser est un patrimoine historique mais évolutif.
S’adapter à la vie nouvelle est un exercice juvénile intéressant, qui s’impose à nous. Mais comment devenir jeune, avec toutes les technologies nouvelles et garder son essence traditionnelle et culturelle, malgré nos temps impartis mesurés en âge, qui fuient à la vitesse du monde ?
Voici que l’abdication de la société face à la culpabilité passive de l’Etat, sur le manque d’Éducation Culturelle est devenue nette ! Le pardon, qui nous permet certes d’être en Paix avec nous-mêmes et avec les autres, influe déjà sur notre manière d’entrevoir la vie et le vivre-ensemble.
Ce dur labeur doit être inné dans chacun de nous ; mais il reste un devoir public moral qui incombe au Département de la Culture et du Patrimoine historique. Car le contrat social doit être redynamisé à partir de là.
« La Paix, rien que la Paix » ! Nous le dirons tous. Mais jamais assez !
La garantie du pardon, de la Paix et de la renaissance des Esprits doit partir de la Culture par des approches bien mûries et salvatrices pour le Peuple de Guinée.
Le Président Alpha Condé a gagné la présidentielle de 2020, mais le Peuple de Guinée reste le grand gagnant de toutes les batailles démocratiques.
Et c’est parti pour six ans de souhait de pardon mutuel, de Paix, de travail et de développement, durables ; par la Grâce du Tout – Puissant Maître de l’Univers.
Mohamed Lamine KEITA
Ecrivain – Poète
Président de la Jeunesse Républicaine