L’Humanité célèbre la 28ème Journée mondiale de la liberté de la presse ce lundi 3 mai 2021.
Cette date est devenue partout dans le monde, l’occasion propice pour les professionnels de la presse, d’informer les citoyens et d’interpeller les pouvoirs publics sur des violations flagrantes du droit à la liberté d’expression. C’est également le moment de se rappeler que plusieurs journalistes risquent la mort ou la prison en informant les citoyens.
En Guinée, nombreux sont ceux qui ont rendu un hommage mérité aux vaillants soldats du micro et de la plume à l’occasion de cette journée. C’est le cas de Cellou Dalein Diallo, président de l’UFDG.
Sur sa page Facebook, le principal opposant au régime du président Alpha Condé indique que la liberté de la presse est essentielle pour l’existence et le fonctionnement d’un État démocratique. De l’avis de Cellou Dalein Diallo, elle ne peut vivre que du pluralisme des idées et de la diversité de leur expression.
« C’est l’occasion de se souvenir des journalistes emprisonnés ou assassinés dans l’exercice de leur métier. J’ai une pensée profonde pour le journaliste Amadou Diouldé Diallo, illégalement détenu à la maison centrale de Conakry, malgré la dépénalisation des délits de presse », écrit l’ancien premier ministre.
Pour le leader de l’Union des forces démocratiques de Guinée, « le métier de journaliste est un sacerdoce. Il joue un rôle de sentinelle dans la défense de nos droits et libertés. C’est pourquoi, toutes les dispositions doivent être prises pour assurer sa sécurité et son indépendance », lance-t-il.
Moustapha CONDE