Au Mali, le gouvernement, désigné le 11 juin dernier, s’est réuni ce dimanche pour la première fois autour du Premier ministre, Choguel Maïga. Lors de cette rencontre, le chef du gouvernement a divulgué les priorités de l’action gouvernementale.
Dans la salle de réunion de la primature, l’ambiance est studieuse pour ce premier conseil de cabinet de la nouvelle équipe gouvernementale. Autour de la table, des membres de la coalition du M5-RFP, des militaires, quelques politiques et des profils plus technocrates.
« Je vous félicite pour le choix porté sur vous, dans cette période la plus critique de notre histoire contemporaine. » Dans le but de redéfinir les priorités des réformes à engager, Choguel Maïga promet l’organisation « d’assises nationales de la refondation ». Le chef du gouvernement a, dans son discours, poursuivi sur le cap à donner aux huit mois qu’il reste à la transition. « L’action gouvernementale portera sur la fin de l’impunité dans notre pays et la mise en pratique d’une gouvernance de rupture, qui sont aujourd’hui des conditions de survie de l’État. »
L’amélioration de la sécurité, les réformes politiques et institutionnelles, l’organisation d’élections sont fixées comme priorités au même titre que la lutte contre la corruption. Dans le détail, la création d’un organe unique et indépendant d’organisation des élections a été évoqué. Tout comme la relecture des accords de paix et de réconciliation d’Alger.