Dans le bras de fer qui l’opposait avec son challengeur, Alfred Matos, dans la conquête du trône de fer à l’Union pour le Progrès de la Guinée (UPG), l’ancien commissaire de la CENI, élu récemment président de cette formation politique à l’issue d’un congrès électif, peut bien se frotter les mains.
Selon nos informations, la crise de leadership au sein de l’Union pour le Progrès de la Guinée (UPG) qui avait pris une tournure inquiétante a été finalement entérinée. Après la confirmation de l’élection de Jack Bonémy par le département de l’administration du territoire et de la décentralisation, Alfred Matos qui n’avait plus de soutien juridiquement venant du bras droit politique du gouvernement (MATD ndlr), s’est tourné vers les sages de la forêt. Ces derniers ont alors fini de trancher.
Lors d’une récente réunion avec les sages, les présidents élu et déchu, c’est-à-dire, Jack Bonémy et Alfred Matos ont décidé d’enterrer la hache de guerre et d’aplanir leurs divergences. Me Matos qui était jusque-là retissant, accepte finalement de reconnaitre l’élection de Bonémy pour l’intérêt du parti et éviter son explosion.
Porté à la tête de l’UPG depuis plusieurs mois suite à un congrès, c’est un ouf de soulagement pour l’ancien commissaire de la CENI, qui, avant son élection, avait déclaré que la gestion du parti que leur a laissé l’ancien premier ministre, feu Jean Mari Doré, lors des dernières élections, notamment communales, a été catastrophique.
Pour prouver à l’opinion nationale que la guerre de leadership qui existait au sein de l’Union pour le progrès de la Guinée est désormais une histoire ancienne, les deux camps annoncent la tenue d’une conférence de presse très prochainement, pour divulguer leur terrain d’entente aux médias.
A suivre…
Alpha Madiou BAH
(+224) 621 861 269