Depuis le Tribunal de Première Instance de Dixinn, où leur procès s’est ouvert ce matin, le coordinateur national pour Front national pour la défense de la constitution a lancé un message fort au président Alpha Condé ce mercredi 16 octobre 2019.
Arrêtés samedi dernier à Conakry, puis inculpés pour manœuvres et actes de natures à compromettre la sécurité publique et à occasionner des troubles à l’ordre public, les leaders du Front anti troisième mandat seront jugés à partir de ce mercredi 16 octobre 2019 au Tribunal de première instance de Dixinn.
Abdourahmane Sanoh, qui a été interrogé par des journalistes à l’intérieur du TPI de Dixinn, a affiché une certaine sérénité avec ses paires du front. L’ancien ministre de l’agriculture et de l’Elevage n’entend aucunement baisser la garde dans le combat contre le changement constitutionnel.
« Amoulanfé, Amoulanfé ! » scandaient le grand meneur du combat du FNDC. « Il faut qu’on soit très clairs. Ça ne passera pas » prévient M. Sanoh, qui s’adressera ensuite au président Alpha Condé. « Quels que soient les moyens que vous allez utiliser, ça ne pas passera pas. Telle est la volonté du peuple et nous allons la porter ».
Pendant ce temps, les manifestations du Front anti troisième mandat se poursuit en Guinée. On note 7 morts selon un bilan du FNDC, alors que le Gouvernement lui, parle de 2.
Inquiète de situation sociopolitique du pays, l’ONU via son secrétaire général Antonio Guterres, a appelé les différentes parties à la crise qui secoue la Guinée à un dialogue politique inclusif.
« Il répète que la liberté d’expression et de réunion sont des droits fondamentaux et appelle les forces de sécurité à faire preuve de la plus grande retenue et à respecter les normes internationales applicables en matière de droits de l’Homme lorsqu’elles réagissent à toute manifestation », a rappelé le porte-parole de Monsieur Antonio Guterres lors d’un point de presse.
A suivre…
Globalguinee.info