La condamnation des membres du Front national pour la défense la constitution ce mardi 22 octobre 2019, par le Tribunal de première instance de Dixinn, fait réagir les leaders de la classe politique d’opposition en Guinée.
Selon le chef de file de l’opposition guinéenne, Cellou Dalein Diallo, cette condamnation émane d’une justice aux ordres de son maitre.
« La condamnation des leaders du FNDC par une justice aux ordres est une honte pour la Nation, une négation du droit et le triomphe de l’arbitraire. Levons-nous pour combattre la dictature et sauver notre pays pendant qu’il est encore temps ! #Amoulanfé » a fermement réagit l’ancien Premier ministre, Cellou Dalein Diallo sur son compte tweeter.
Arrêtés, puis inculpés pour manœuvres et actes de natures à compromettre la sécurité publique et à occasionner des troubles à l’ordre public, les leaders du Front anti troisième mandat ont été condamnés à des peines d’emprisonnement.
Abdhourahmane Sanoh de la PECUD, écope d’une peine d’un an d’emprisonnement ferme, alors que Sékou Koundouno, Bill de Sam, Ibrahima Diallo et Bailo Diallo « Destin en main » ont quant à eux été condamnés à une peine de 6 mois d’emprisonnement.
Le blogueur et journaliste Abdoulaye Oumou Sow et certains membres du FNDC ont été relaxés purement et simplement dans le verdict rendu par le tribunal.
Cette condamnation faut-il le rappeler intervient 72 avant la grande marche projetée par le Front national pour la défense de la constitution le jeudi 24 octobre prochain. Mais avant, les femmes du front entendre battre pavé demain mercredi. Objectif: Réclamer justice pour les jeunes manifestants froidement assassinés lors des précédentes manifestations anti troisième mandat à Conakry et à l’intérieur du pays.
A suivre…
Moustapha CONDE