La dernière conférence de presse du premier ministre Amadou Oury Bah, au cours de laquelle, il a défendu mordicus un éventuel glissement de la durée de la transition ne laisse pas indifférents les acteurs sociopolitique du pays.
Régissant sur cette actualité chez nos confrères de Djoma médias ce vendredi 17 mai 2024, Abdoul Sacko, coordinateur national des forces sociales de Guinée, a insisté sur le fait que selon lui, Bah Oury est venu pour une mission politique, qui consiste à faire glisser la transition.
‘’Nous avons dit dès le départ que le premier ministre Bah Oury est venu avec une mission impossible, qui consiste à faire glisser à l’infini le chronogramme de la transition. On le sait déjà. Il a dit à RFI qu’il est pour le glissement de la transition. Pour moi, quand il venait à cette conférence de presse, il serait venu techniquement démontrer, voilà les raisons qui ont fait que Général Mamadi ne peut pas être au rendez-vous de ses engagements. Mais malheureusement, il n’avait aucun argument. Le premier ministre, honnêtement parlant, il est allé à cette conférence juste pour exister. Parce qu’il n’avait pas quelque chose en main. Il peut se préparer 1000 ans, il ne peut pas se défendre’’, a-t-il indiqué.
À en croire cet activiste de la société civile, s’il y a une volonté politique de la part des autorités de la transition, la Guinée peut bel et bien organiser des élections avant le 31 décembre 2024.
‘’S’il y a une volonté politique, c’est possible que nous ayons les élections avant décembre. Parce qu’on a tout. Si on a un organe législatif qui a la tâche la plus facile, c’est le CNT version CNRD. En matière de lois, nous avons l’essentiel, ce sont les accords de tête qui se font là-bas. Ce n’est que du plagiat et du déplacement des mots qui se font là-bas. En un temps record, des spécialistes en la matière, les acquis qu’on a en terme de constitution, peuvent nous sortir de là rapidement des manquements qui sont dans l’ancienne constitution. Mais, en matière de texte, en matière de fichier, on a absolument l’essentiel pour aller aux élections. Il faut vraiment une raison d’État qui se dégage et motivation patriotique pour nous sortir de cette situation’’, a-t-il estimé.
Reveilguinee.info.