Selon le ministre des Sports, de la culture et du Patrimoine Historique, d’importantes réformes structurelles et institutionnelles visant à améliorer le fonctionnement des services de son département ont été opérées et ont permis d’obtenir des résultats significatifs de 2011 à nos jours.
Il s’agit d’après Sanoussy Bantama Sow, de l’élaboration et la validation d’une politique culturelle à travers cinq ateliers régionaux participatifs, la promulgation de la Loi L063 sur la protection, la conservation et la mise en valeur du Patrimoine culturel national.
Mais aussi : « La réhabilitation du Festival National des Arts, de la Culture et des Quinzaines régionales. Et depuis, 3 festivals et 24 quinzaines régionales ont été organisés. La revalorisation du grand prix du festival de 20 à 410 millions. Initiative personnelle du chef de l’Etat. La création de l’office de gestion des ensembles artistiques nationaux (Ballets Africains, Ballets National Djoliba, Ensemble Instrumental et Choral, la Troupe Nationale de Théâtre, les Percussions de Guinée) ; L’opérationnalisation du Fonds d’Aide à l’action Culturelle qui va jouer le rôle spécifique de financement des activités culturelles ; L’établissement d’un contrat d’assurance mobile avec NSI pour la prise en charge de 200 Artistes » a annoncé Bantama Sow.
En matière de Patrimoine Culturel, dira le ministre, il a été réalisé deux grands inventaires à savoir : L’inventaire général des sites et monuments historiques avec 135 biens culturels recensés et documents, l’inventaire du patrimoine des percussions avec 226 rythmes, 511 danses et 115 masques, a-t-il laissé entendre devant les journalistes.
Il faudra aussi noter l’accord de principe avec l’UNESCO pour la mise en œuvre du projet d’inventaire participatif et de promotion des ensembles instrumentaux de musique traditionnelle.
Par ailleurs, en croire Sanoussy Bantama Sow, le Musée National a pu réaliser d’importantes activités notamment plusieurs vernissages d’expositions portant sur différents aspects de notre culture (instruments de musique, photos, pièces archéologiques etc.) avec un taux moyen de fréquentation annuelle qui est passé de 1505 en 2011 à 4350 en 2018 pour les nationaux et de 320 à 525 pour les étrangers et pour la même période.
D’autres avancés signalées par le chef du département, très convainquant, c’est la signature d’un accord de partenariat entre l’ONACIG et la Fédération Panafricaine du Cinéma (FEPACI) pour le rapatriement du patrimoine filmique de la Guinée.
Pour la promotion et la diffusion culturelle, on distingue plusieurs acquis tel que le partenariat qui existe entre le département de la culture et du Patrimoine Historique et la LONAGUI qui a permis selon Bantama Sow, l’équipement en instruments de musique de plusieurs entités (Mamou Bembéya Jazz National, Yomou, RTG, Ensemble Instrumental et Choral, Siguiri et Kankan) ; La signature d’un contrat de management avec les productions Tidiane world music et World Tour pour une tournée Internationale des Ballets Africains de deux ans ; L’appui à l’organisation de la grande Mamaya de Kankan en 2018 ; Le relèvement des redevances du droit d’auteurs de un milliard cinq cent millions en 2010 à cinq cent milliards en 2019, révèle le premier responsable du département.
« Au niveau du Centre Culturel Franco-guinéen par exemple, le nombre des spectacles vivants par an est passé de 19 en 2011 à 43 en 2018. Au cours de la même période, le nombre de spectateurs est passé de 15 224 à 20 820 » a-t-il ajouté annonçant qu’un annuaire de promoteurs culturels et une cartographie de tous les lieux de spectacles ont été édités par l’Agence Guinéenne de Spectacles pour un meilleur contrôle du spectacle.
Dans le cadre de la protection du droit d’auteurs, le BGDA a mis en place des hologrammes (Stickers) sécurisés pour lutter contre la piraterie souligne de passage le ministre.
Alpha Madiou BAH
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