Le passage du Président de la république au siège du RPG Arc-en-ciel, le dimanche 23 mars 2019, a, sans doute, redonné du contenu aux discours de bien de politiques dont certains déguisés en activistes de la société civile, qui étaient en mal repères et qui commençaient même à être oubliés par l’opinion.
Le fait pour ceux-ci de faire leurs choux gras de ce discours, à tire-larigot, pour servir un agenda caché, est finalement devenu ennuyant à cause de l’usage excessif et de façon parodique du mot « affrontement ».
Les opposants et leurs acolytes déguisés en acteurs de la société civile, semblent enclins à une obstination sans fin, afin de pouvoir coller au discours, à ce mot, un sens belliqueux et, faire passer le président de la république pour un belliciste qui veut en découdre avec l’opinion opposée à sa gouvernance.
Ils pensaient en tirer profit et espéraient que cela pouvait raccourcir le chemin qui doit les mener obstinément au pouvoir.
C’est trop prétentieux et burlesque de croire à un tel scénario, surtout concernant un chef de l’exécutif qui, pendant longtemps, a refusé d’user des moyens de coercition, immenses que lui offrent ses fonctions, pour freiner une manifestation dont on voulait se servir, de par la volonté des commanditaires qui se font passer aujourd’hui paradoxalement pour des saints et des vertueux, pour un embrasement de la situation.
Ils font du discours du président, hélas, un projet de société, à défaut d’avoir un de vrai qui intègre les préoccupations majeures des guinéens.
Si les différentes interprétations ne sont pas guidées par des intentions de nuire, il est facile de comprendre, en tenant compte du contexte, que le mot utilisé est pacifiste.
C’est bien dans l’élan d’exhorter les militants, de les inciter plutôt à affronter les adversaires dans les débats contradictoires.
Aussi, celui qu’ils veulent enfoncer à travers ce discours, en le qualifiant de haineux et de quelqu’un qui divise plus qu’il n’unit les guinéens, est celui-là même, par contre, à qui il est reproché, d’avoir lésé ses fiefs, dans la construction des grands chantiers du développement du pays, au profit, entend-t-on, de ceux qui continuent de le mépriser, de le combattre, de le vouer aux gémonies.
Il est celui-là même, de toute évidence, qui a impulsé la dynamique du développement dans les fiefs de son principal adversaire, avec la construction des infrastructures de bases et le financement des groupements pour l’autonomisation des femmes et des jeunes.
Les manœuvres dilatoires des adversaires qui se muent en ennemis du peuple, ne sauraient distraire le président de la république ou le détourner de sa mission qui consiste à travailler pour le bien-être de tous les guinéens.
Preuve si besoin en était, une semaine après, Alpha Condé a poursuivi ses actions de développement avec la pose de la première pierre de la construction du chemin de fer d’un projet minier, à Boké.
Pendant ce temps, ses opposants, comme bon leur semble, peuvent continuer d’amuser la galerie, l’opinion elle qui a tourné la page de la polémique stérile, suit son président qui poursuit ses activités pour le progrès du pays.
Babara Sylla