Nous venons de l’apprendre. Arrêtés il y a moins d’une semaine dans la préfecture de Guéckédou, l’artiste Elie Kamano a été transférés lui et ses pairs, dans la nuit du mercredi 08 janvier à N’Zérékoré pour être entendus par la justice ce vendredi.
Le Reggae-man engagé, récemment reconverti en politique, sera donc à la barre à la prison civile de N’Zérékoré. Leur dossier sera défendu par l’emblématique avocat, Me Sakifou Béavogui.
Elie Kamano n’est pas à sa première interpellation en Justice. Il avait été pour rappel, jugé d’il y a quelques mois au Tribunal de Première Instance de Mafanco avant d’être relaxé lui, et certains membres du FNDC.
Par rapport à cet autre ennui judiciaire, le Front national pour la défense de la Constitution a condamné l’acte de vive voix et demandé purement et simplement la libération de l’artiste.
« Le FNDC condamne avec la plus grande fermeté ces pratiques anti-démocratiques et appelle à la libération immédiate des citoyens arrêtés. Ces arrestations constituent de graves atteintes aux droits fondamentaux consacrés par la Constitution que le FNDC s’emploie à défendre inlassablement depuis sa création » lançait la coordination nationale du Front anti nouvelle constitution.
L’arrestation d’Elie Kamano et de 12 de ses compagnons est survenue le jeudi 2 janvier 2020, pour motif de troubles à l’ordre public. Il devait se produire sur scène dans le cadre des festivités annuelles de la ville de Guéckédou.
A suivre…
Moustapha CONDE