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Assassinat du journaliste Mohamed Koula Diallo : la presse guinéenne met une équipe mixte en place…

La presse guinéenne s’est réunie massivement ce mardi 05 février 2019, dans la salle de conférence Mohamed Koula Diallo pour se rappeler de la mort de ce jeune reporter âgé d’une trentaine d’années, tué par balle le 05 février 2016 au siège de l’union des forces démocratiques de Guinée. Après tant d’audiences dans cette affaire au tribunal de première instance de dixinn, plusieurs personnes ont été condamnées à la réclusion criminelle à perpétuité, notamment le cas de Thia’guel qui a été retenu pour complicité. Devant ces faits et surtout évaluant la gravité de l’infraction commise, nombreux sont ceux qui pensent à une parodie de justice où seuls certains absents au procès ont été pénalement sanctionnés à purger de peines maximales.

« Dans le dossier Koula, il y a eu un procès qui ressemble beaucoup à une parodie. Un procès dans lequel on vous dit le complice de L’assassinat du journaliste est condamné à une réclusion criminelle à perpétuité. C’est-à-dire la peine maximale. Mais on ne nous dit pas il est complice de qui donc jusque-là, on ne sait pas qui a tiré sur Koula Diallo » avance le directeur du site Guinee7. com, pour lequel travaillait L’assassiné.

Au-delà de la commémoration de cette date concernant l’assassinat du journaliste du site Guinee7. com, la disparition  du chérif Diallo et la mort récente d’Abdoulaye Bah de Guineenews.org ont été largement débattus par le syndicat de la presse professionnelle de Guinée et des journalistes présents pour les circonstances. Ensemble, ils essaient d’attirer l’attention de l’opinion sur ces faits critiques et en appellent les autorités à diligenter  les enquêtes pour que la justice soit faite. Ce qui amène le syndicat à la mise en place d’une équipe mixte pour examiner le problème.

« Comme la presse n’est pas gendarme, elle n’est pas juge, tout ce qu’on peut faire, c’est d’interpeller les autorités. Chaque fois on aime lire le coran, chaque fois on aime rendre hommage à ces victimes, mais pour nous le meilleur hommage qu’on peut les rendre, c’est de savoir au moins ce qui s’est réellement passé au siège de L’UFDG. Au-delà de ce cas, il y a d’autres cas comme celui de Chérif Diallo du groupe Hadafo médias et Abdoulaye Bah. Des cas qui dorment dans les tiroirs de la justice » fustige Sidy Diallo, le général de la presse  professionnelle de Guinée.

A quand donc l’éclat de la lumière sera sur ces différents cas de meurtres et disparition de nos confrères ? La réponse souffre d’une ambigüité sans merci.

A suivre…

Le BAH

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