C’est un homme dont la loyauté, la fidélité, l’amitié, la sincérité ou encore la conviction dictée par l’éthique professionnelle ou l’élégance intellectuelle ne souffre point de discussions.
Tibou, loin des considérations mesquines caractérisées par la cupidité, l’irrationalité ou la férocité de l’adversité politique violente, est celui qui, aujourd’hui, défend avec bec et ongles le régime du président Alpha Condé avec qui, bien qu’il ne soit porté à la tête du pays, a entretenu une amitié sincère et une collaboration franche marquées essentiellement par la vérité et le respect de l’autre.
Le chef de l’État lui-même, sans pression de qui que ce soit ni sous l’influence d’aucun facteur externe, a témoigné sur la nature profonde et remarquable de ses relations avec Tibou, le journaliste très courtisé d’alors.
Tibou, au détriment de son prestige à lui, du confort de l’époque lié à la bonne et belle réputation qu’il a construite à travers ses prises de positions suicidaires dans ses articles, édito contre le régime Conté, alors qu’il avait toute la possibilité de se couler douce et dans le silence, sans faire assez trop dans le sacrifice de soi a fait montre de loyauté aux valeurs cardinales d’un homme de paroles et d’honneur.
Ni le temps ni les circonstances n’ont pu défaire l’homme de son étiquette de toujours qui est la fidélité à toutes épreuves et à tous égards.
Sa collaboration n’est pas à moitié, il est sans retenu dans ses prises de positions qu’il croit justes, vraies et bonnes, non pas pour l’éclosion de son étoile à lui et uniquement lui mais pour le rayonnement de tous et le bonheur d’un grand nombre.
Malgré la notoriété qu’il a, le parcours d’homme d’Etat qu’il a bâti en toute honnêteté, Tibou, a réussi à se défaire de la danse du ventre ou de la gourmandise de trop qui est la boussole des avares.
C’est l’un des rares pour ne pas être dans l’excès abyssal, pour ne dire seul qui ne traînent pas des casseroles. Sa gestion ne fait l’ombre d’aucun reproche et sa morale administrative ne souffre pas de soupçons. De mes jours personnels, l’homme qui s’est forgé une carrure d’homme d’État, fort de caractère qui résiste aux tentations démesurées, n’a jamais caressé le rêve fou de faire fortune dans un gouvernement. C’est aussi l’autre qualité de l’homme. Il est profondément attaché aux bonnes mœurs administratives. S’il n’est pas ce ‘’monsieur mains propres’’, c’est alors ‘’ monsieur mains vides’’.
Sa liberté de ton, sa diversité d’opinion et sa nature d’insoumis forgent en lui cette grande admiration de l’opinion pour sa personne.
Quand Bantama Sow, lui, qui ne recule devant rien, dit à qui veut l’entendre que le ministre Tibou est l’un des plus grands défenseurs du régime, c’est une évidence, une vérité établie et un honneur rendu.
Car Tibou, fait un don de soi pour un régime victime de ses ambitions pour une Guinée épanouie, où, la vérité ne peut prospérer dans ce contexte de forte pression des passions, la vélocité de la désinformation avec une grande et regrettable domination de l’analphabétisme.
Mais, le Ministre d’État Tibou Kamara, en homme libre, furieux contre les injustices, s’est mis le torse nu et l’âme exposée pour défendre à tous prix et dans toutes circonstances la vérité.
Ce n’est pas un homme à argent ni un chasseur de gloire, c’est un commis qui a le sens de l’État.
Ce n’est pas le bon exemple d’un homme guidé par la danse du ventre qui fait l’apologie de se servir, non pas servir. Loin s’en faut !
Tibou, c’est encore clean, jusqu’à preuve du contraire !
Bantama n’a pas tort et Tibou a raison d’incarner cette bonne manière. Faire et laisser dire, le reste, l’histoire s’en chargera !
En tout cas, Tibou n’a plus rien à prouver. Il fait de son mieux pour relooker la communication gouvernementale et polir l’image présidentielle. Et ça, il le fait bien, très bien d’ailleurs !
Au poste de ministre porte-parole du gouvernement, Tibou fait des miracles.
Que cela plaise ou non, c’est la vérité, c’est le fait.
Fodé Amadou Fofana.