Le ministre d’Etat, en charge des Sports, de la Culture et du Patrimoine Historique, qui a présidé une cérémonie de présenter des vœux de nouvel An des travailleurs de son département ce vendredi 15 janvier 2021, au Musée national de Kaloum, a rappelé son passé d’homme politique et d’étudiant exilé.
Sanoussy Bantama Sow qui dévoile ses années de galères avant ses moments de gloire, assure qu’il devrait dans les conditions normales être un exemple à suivre pour la Jeunesse guinéenne. Aujourd’hui, dira le ministre des Sports, il n’y a plus de conviction, les gens défendent plutôt leurs positions.
« En termes de conviction, Bantama Sow devrait être un exemple pour la jeunesse guinéenne. Je ne suis pas un allié d’Alpha Condé, je ne suis pas un opportuniste, je suis membre fondateur du RPG. Au lycée, j’ai partagé des tracts du RPG clandestinement à l’université », se souvient encore le ministre d’Etat.
Au lycée, ajoute-t-il, « j’ai été militant clandestin qui a revendu des tracts pour Alpha Condé. A l’Université, j’étais le Président du conseil supérieur des sports et de la culture de l’Université à Kankan, avant d’être à la tête du mouvement des étudiants. Tous ceux qui sont passés par là-bas en mon temps, diront que Bantama est une fierté. Je me suis battu corps et âmes pour l’amélioration des conditions de vie et d’études des étudiants », se vante ce membre du bureau politique national du RPG Arc-en-ciel (Parti au pouvoir en Guinée depuis 2010).
A ses détracteurs qui disent qu’il n’a jamais effectué de grandes études, le ministre Bantama Sow jure sur tous les noms de Dieu, qu’il a fréquenté de grandes universités du monde.
« J’ai été radié de toutes les Universités guinéennes. Je suis venu à Abidjan, après je suis allé aux États-Unis où j’ai fréquenté Boston College, avant de revenir en 2010, pour occuper le poste de Ministre de la jeunesse et de l’emploi des jeunes. Ensuite, le Président m’a envoyé pour fréquenter la plus prestigieuse université au monde, Harvard. J’ai pris des cours pour me permettre de pouvoir gérer », enchaine Sanoussy Bantama Sow.
Nous y reviendrons
Madiou