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Bouréma Condé sur la manif interdite de Cellou et ses alliés :  » l’Etat a le droit de préserver la sécurité des… »

Le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation vient d’adresser un avertissement à l’opposition, notamment à Cellou Dalein Diallo et ses alliés de l’ANAD qui projettent une manifestation dite pacifique ce mercredi 25 novembre 2020 sur l’autoroute Fidèle Castro Cruz. Connu pour ses discours martiaux, le Général Bouréma Condé a plutôt tenu cette fois un langage contraire.

Selon le ministre Bouréma Condé, dans une République, il y a des Lois et des principes auxquels chacun a obligation de se soumettre. « Ce n’est point une faiblesse, ce n’est pas baisser l’échine que de se soumettre à la Loi » indique-t-il devant un parterre de journalistes.

Alors que la décision du Gouvernement est vivement contestée par l’opposition et rejeté d’ailleurs l’UFDG, principale force politique d’opposition en Guinée et ses alliés de l’ANAD, le ministre Condé justifie la décision qui interdit toute forme de mobilisation sur l’autoroute Fidèle Castro Cruz.

« Nous avons dit que les marches et les manifestations en Guinée sont des droits consacrés par la Constitution. Mais faut-il y aller conformément à ce que la constitution dit à propos : Si la liberté de cortège est consacrée, il est demandé aux marcheurs d’adresser trois jours francs une demande d’autorisation, à l’autorité élue de la circonscription dans laquelle vous comptez faire votre manifestation. Celle-ci a l’obligation de vous répondre positivement ou négativement » fait observer le Général Bouréma Condé.

Lorsque vous programmez une marche sur l’autoroute, ajoute-t-il, « seul axe pour rejoindre l’aéroport international de la Guinée, c’est que du coup vous interdisez ce jour-là les vols à destination de Conakry, les passagers ne pourront pas s’y rendre, parmi eux des malades graves, des nécessiteux de service etc. »

Aussi, rappelle-t-il, les autorités communales peuvent se prononcer pour dire voilà pourquoi la marche ne peut se tenir. Mais, titille-t-il, « souvent on dit qu’on en a cure, on a souvent entendu ici dire : on n’a pas besoin d’autorisation, nous marchons ». Et pour cela, prévient le ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, ‘’l’Etat a le droit de préserver la sécurité des citoyens. Donc il intervient pour le maintien d’ordre avec des moyens conventionnels’’ prévient-t-il dans la foulée de sa communication.

A suivre…

Reveilguinee.info

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