Les guinéens sont convoqués aux urnes le 18 octobre prochain pour élire leur nouveau président de la République. Cette élection ne se tiendra point sans la participation du président sortant, Alpha Condé (82 ans, au pouvoir depuis 2010), qui compte briguer un troisième quinquennat à la tête du pays.
La France qui suit de près l’actualité politique guinéenne, a exprimé mercredi sa préoccupation, invitant ainsi les acteurs politiques au dialogue et à la plus grande retenue.
« La France rappelle sa préoccupation, déjà exprimée lors des scrutins référendaires et législatifs, sur le caractère non consensuel du fichier électoral. Elle avait condamné les violences qui avaient émaillé ce processus électoral et entraîné plusieurs morts » a déclaré Jean Yves Ledrian, ministre français des affaires étrangères lors d’un point de presse.
Alors que les principaux leaders d’opposition n’ont toujours pas déclaré s’ils seront candidat ou pas à la prochaine présidentielle, la France elle, appelle au dialogue.
« Notre préoccupation demeure s’agissant du prochain scrutin. La France appelle l’ensemble des acteurs guinéens, quels qu’ils soient, à la responsabilité, au dialogue et à la plus grande retenue », invite Jean Ives Ledrian.
Le ministre français des Affaires Etrangères précise que la France apporte son soutien aux organisations régionales, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) et l’Union africaine, ainsi qu’aux Nations unies, dans leurs efforts pour éviter une détérioration du climat politique et un nouveau cycle de violences en Guinée.
A suivre…
Alpha Madiou BAH