Les élections du 4 février 2018, ont été émaillées d’irrégularités majeures, composées de fraudes, d’intimidations, de corruptions, de violences, et ce qui s’en suit. Ce 4 février 2019, la classe politique dans son ensemble a célébré la date d’anniversaire de cette élection. Un an après, l’élection et les installations de certains élus ne sont toujours pas acheminées. Dans une dizaine de circonscriptions, les inquiétudes sont grandissantes, au même moment des incompréhensions entre élus du pouvoir, mais aussi pouvoir et opposition. Pour l’ancien Haut Représentant du chef de l’Etat, le seul coupable, c’est le président Alpha Condé.
Le leader de l’Union des Forces Républicaines, qui s’est exprimé via les réseaux sociaux, estime que l’échec des communales ne peut être attribué qu’à une seule personne : Le chef de l’Etat.
« Un an après le vote pas d’exécutifs communaux en Guinée. Au contraire on travaille à rogner les attributions financières des collectivités locales au profit de la PRÉSIDENCE. Résultat : une accumulation de crises à répétition bloquant le fonctionnement de l’état », a écrit Sidya Touré.
Cette sortie de l’ancien Premier Ministre, intervient à un moment où la reprise de l’élection de la mairie de Matoto est annoncée pour ce jeudi 07 février 2019. Le Parti au pouvoir et la principale formation politique de l’opposition en l’occurrence l’UFDG se disputent cette commune, la plus grande du pays. Invalidée pour la première fois alors que le candidat de l’UFDG est sorti victorieux après trois tours de décomptes, l’élection devra se tenir sans la formation politique de Cellou Dalein Diallo, qui jure ne pas précipiter au scrutin.
A suivre…
Globalguinee.info