Visiblement, les principales forces politiques d’opposition continuent d’agacer le parti au pouvoir en Guinée. Le tout nouveau ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, qui croit en la capacité de mobilisation de leur camp, flingue l’Union des Forces Républicaines de Sidya Touré.
Damantang Albert Camara assure que l’UFR ne représente plus grand-chose sur l’échiquier politique. Selon lui, le parti de Sidya Touré n’a pu avoir 10 députés à l’assemblée nationale que grâce à son alliance avec l’UFDG lors des législatives de 2013.
« L’UFR n’est pas un concurrent au RPG » confit-il dans la Tribune de l’Actu. Et d’ajouter : « la seule manière de mettre fin aux spéculations, c’est d’aller jusqu’au bout du processus électoral. La compétition permet de savoir qui est influent ou pas sur le paysage politique ».
Alors que l’opposition dénonce des irrégularités qui pourraient offrir au RPG Arc-en-ciel plusieurs chaises à l’Assemblée Nationale, lors des élections législatives programmées pour le 16 février 2020, le chef du département de la Sécurité croit lui, que la seule manière de déterminer le nombre de citoyens qui sont d’accord avec un parti ou une position, ce sont les élections.
Cependant, le ministre Damantang dit déplorer la décision de boycott des élections législatives prise par une partie de l’opposition.
« Le paysage politique entre le RPG et l’UFDG est pratiquement constant. Au gré des alliances, il a connu quelques variations. Mais dans toutes les élections, on les a battus, je ne vois pas pourquoi ça serait différent cette fois-ci » ajoute l’ancien ministre de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle, de l’Emploi et du Travail.
A suivre…
Ada DIALLO