C’est un nouveau pas vers la tenue des élections législatives en 2019 en Guinée. La première réunion du comité inter-parties sur la mise en place des démembrements de la Commission Electorale Nationale indépendante (CENI), a eu lieu ce jeudi 27 Juin 2019 à Conakry, a constaté sur place un journaliste de Globalguinee.info.
En tout, ce sont 104 personnes dont 23 représentants (partis politiques), 10 (société civile), 2 (MATD), 1 (ministère des Finances), 1 (ministère de la citoyenneté), 1 (ministère de la communication), 1 (ministère des AE), 2 (forces de défense et de sécurité), 10 (médias publics et privés) 8 (partenaires techniques et financiers), et 5 (institutions républicaines) qui prennent part à cette réunion très politique.
L’objectif général, est d’informer sur les défis organisationnels liés à la mise en place et au fonctionnement des démembrements de la CENI, ainsi qu’à l’application de certaines recommandations issues de l’audit du fichier électoral avec les acteurs du processus électoral.
Selon le directeur résident du National Democratic Institute (NDI), qui accompagne la CENI dans cette démarche, le comité inter-parties, est une plateforme qui permet à l’institution électorale d’échanger et de partager les informations utiles et importantes avec les parties prenantes des processus électoraux.
« Nous avons voulu marquer cette première réunion par le sceau de la nécessité pour la CENI de partager des informations importantes sur les premières étapes du chronogramme, qui devait conduire à la prochaine élection législative. Ça été la demande de l’opinion publique et l’initiative de la CENI (…) Nous avons très vite compris que la transparence est la fille de l’information. Et donc, il est important que les acteurs politiques, mais aussi la société civile, qui représentent l’opinion publique, puisse avoir la source des informations utiles et fiables. Et cette première réunion ne sera pas la dernière, parce que le vœu de la CENI est de voir le CIP décentralisé dans les différentes régions du pays, et pourquoi pas dans les circonscriptions électorales. Le NDI continuera a apporté ses appuis et sollicitera également la disponibilité de nos partenaires » a déclaré Paul Amegakpo du NDI.
De son côté, le premier vice-président de la CENI, Bakary Mansaré, qui a discouru au nom du président de l’institution, a tout d’abord tenu à remercier le National Democratic Institute (NDI), pour son appui logistique qui a permis d’organiser cette rencontre. Il a ensuite indiqué que cette rencontre est la conséquence directe de la retraite de l’institution électorale nationale indépendante de Kindia, tenue du 30 avril et 5 mai 2019. Une retraite qui avait regroupé l’ensemble des acteurs électoraux.
Lors de cette rencontre de Kindia, ajoute-t-il, les parties prenantes se sont accordées à un projet de chronogramme qui doit aboutir à l’organisation des prochaines élections législatives en 235 jours, catégorisé sur 15 familles d’activités. Il s’agit en premier de l’installation des démembrements et aussi l’acquisition des logiciels.
« C’est une étape importante que nous allons accomplir ensemble dans le respect mutuel de nos missions respectives tout en préservant un cadre de concertation dynamique (…) Dans notre pays, à chaque étape du processus électoral, la CENI rencontre les acteurs du processus pour se livrer ensemble à un exercice d’information, de mise à niveau et de revue de l’état d’avancement général du processus électoral, pour une harmonisation de nos démarches sur des activités projetées » a discouru Bakary Mansaré devant les parties prenantes du processus électoral présentes à cette rencontre.
Les travaux de ce comité Inter-parties étaient axés sur trois thématiques. Il s’agit :
– Des défis organisationnels liés à la mise en place des démembrements de la CENI ;
– De la présentation du tableau juridique ;
– Du processus de recrutement du cabinet d’ingénierie pour l’obtention d’une solution complète de gestion du fichier électoral
A suivre…
Alpha Madiou BAH
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