L’artiste Reggae-man, Elie Kamano, qui a été arrêté à Guéckédou a été libéré mardi, après avoir été jugé par le TPI de N’zérékoré. Dans sa sentence, la Justice a condamné et Elie Kamano et 23 autres membres du Front national pour la défense de la constitution.
Si Elie Kamano et 6 autres de ses compagnons, écopent de six et trois mois de prison assorti de sursis, il faut dire que les 16 autres accusés eux, ont été libérés pour délits non constitué. Un autre bras droit du chanteur, reconverti en politique, lui, a écopé d’une peine d’un an d’emprisonnement et au paiement d’un million de nos francs.
Aussitôt libéré, l’opposant au projet de changement constitutionnel en Guinée, a livré ses premiers mots. Interrogé, Elie Kamano s’est dit fier pour le combat qu’il mène. Se reprochant de rien, il promet d’interjeter appel pour leur camarade qui a écopé d’une lourde peine.
« On ne se reprochait de rien. On a été libéré. Il y’a qu’un seul qui a été condamné. Et ça aussi, nous allons interjeter appel. Nous avons déjà contacté nos avocats pour ça. L’issue donc de ce procès a éclairé la lanterne de tout un chacun. Chacun a eu son compte. Pour ma part, les jours que j’ai passé en prison, c’est un sacrifice qu’on a fait pour la libération de Guéckédou. Et on l’a réussi », a lancé ce membre du FNDC.
L’arrestation d’Elie Kamano a suscité des vagues de réactions dans le pays. Si certains ont pensé à un abus de pouvoir, d’autres ont indexé certains proches du pouvoir d’être à l’origine d’un faux complot.
A suivre…
Globalguinee.info