« Les petits combats c’est derrière moi. Je tourne la page définitivement. Je ne vais pas me tirailler avec les uns et les autres pour l’UFDG. C’est fini. J’ai le regard tourné vers la construction d’un grand pays à travers une conquête démocratique pour ce pouvoir. C’est ça qui m’anime aujourd’hui. Les petits tiraillements c’est derrière », c’est en quelque sorte la confidence faite par l’opposant Bah Oury à notre confrère Jacques Roger en séjour dans le pays d’Emmanuel Macron.
Moins de 48 heures après cette annonce qui magnifie l’ambition de l’ancien ministre de la réconciliation nationale à tourner définitivement la page « UFDG », Bah Oury annonce sa candidature pour les élections présidentielles de 2020 sous les couleurs d’une autre formation politique. Les rumeurs qui ont pollué la toile dans la journée de ce jeudi, sont confirmées chez nos confrères de JeuneAfrique.
L’animateur du mouvement Renouveau, qui a été doublement et légalement reconnu premier vice-président de l’Union des forces démocratiques de Guinée par la justice guinéenne, mais qui sera exclu par la formation politique dont il est fondateur, décide malgré tout, de regarder vers l’avenir. Et cela, avec un autre parti dont on ignore pour l’heure la bannière.
L’ancien bras droit de Cellou Dalein Diallo décide donc de se frayer un chemin en créant sa nouvelle force politique. Et depuis, des voix se lèvent pour apprécier. Cela lui grandit !
L’opposant qui a été contraint à l’exil forcé, de retour sans aucune entente avec ses anciens collaborateurs politique vise loin, et c’est Sékhoutouréya. Pourra-t-il y arriver en 2020? La question mérite d’être posée.
La présidentielle de 2020 s’annonce donc rude, même si pour l’heure, le président Alpha Condé reste ambigüe sur la question d’un troisième mandat. En tout cas, désormais, c’est la course contre la montre. Cellou Dalein qui est en tourné depuis plusieurs jours en occident pour remobiliser sa troupe aura un autre concurrent.
D’ailleurs qui sait les ambitions de Bah Amadou Oury ? Attend de voir !
A suivre…
Moustapha CONDE