C’est plus que jamais claire. Les principaux adversaires au régime Condé n’iront pas aux élections législatives du 16 février 2020, n’ayant nullement déposés leurs listes de Candidatures auprès de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).
Ce mardi, face à la presse, le Président de l’Institution a dévoilé la liste des différents partis candidats, et sans surprise, ni l’UFDG de Cellou Dalein Diallo, ni l’UFR de Sidya Touré, encore moins le BL de Faya Milimouno, le PEDN de Lansana Kouyaté ou le PADES d’Ousmane Kaba n’iront à ces élections, dont ils jugent le processus de corrompu.
Pourtant, certains de leurs pairs, qui ont semblé conjugué le même verbe qu’eux, ont déposé leurs listes. Justifiant sa démarche, le leader de l’UFD, Mamadou Baadiko Bah qui a été interrogé par la presse, n’est pas allé du dos de la cuillère pour arguer. Selon lui, la décision de Boycott ne fera que conforter la position du pouvoir.
« On n’a pas le droit de démissionner, de laisser le pouvoir faire ce qu’il veut » confie M. Bah.
A en croire l’ex allié d’Alpha Condé, la stratégie des leaders de l’opposition corrobore avec les souhaits du camp présidentiel.
« Le fait que nous soyons absents totalement du processus ne fera qu’aller dans le sens des vœux du pouvoir. Nos amis de l’opposition sont tombés dans un piège diabolique. Ils devraient aller et se battre pour être présents dans l’arène politique » prévient-il.
Le chef de file de l’Union des Forces Démocratiques, jure que l’actuel fichier électoral n’est pas pire que 2015 ou 2013.
« Et pourtant, ils n’avaient pas boycotté les précédentes élections. Il n’y a pas plus d’anomalies aujourd’hui qu’il y en avait à l’époque, on n’en parlait moins à l’époque. Donc on ne peut gagner une guerre en refusant de la mener » déclare-t-il.
Pour rappel, lors d’une sortie médiatique, l’opposition politique, qui dénonce un manque de transparence dans le processus électoral, a promis de s’y fermement par tous les moyens légaux.
A suivre…
Globalguinee.info