Après l’Egypte et l’Algérie, la République Populaire de Chine, grand pays allié de la République de Guinée, a adressé mercredi ses félicitations à la nouvelle assemblée nationale controversée dirigée par Amadou Damaro Camara, par le biais de son diplomate en poste à Conakry.
L’Ambassadeur de Chine en Guinée a été reçu en audience par Amadou Damaro Camara, nouveau patron du perchoir guinéen ce mercredi 24 Juin 2020. Dans les locaux de l’institution parlementaire, le diplomate chinois était porteur d’un message de félicitations.
« Je viens pour transmettre une lettre de félicitations adressée par le président de l’Assemblée populaire nationale de Chine à son homologue guinéen » a déclaré Huang Wei, en présence de plusieurs députés.
Au cours de cette rencontre, les bonnes relations entre les institutions parlementaires et de Coopération de la Chine et de la Guinée ont été brièvement rappelées.
C’est la députée Zalikatou Diallo, qui s’est prononcée au nom de son président Amadou Damaro Camara. Selon elle, cette audience était surtout placée sous le signe du raffermissement des liens d’amitié et de Coopération entre le parlement guinéen et le parlement chinois, mais aussi et surtout, entre les deux gouvernements qui sont hissés entre la Guinée et la Chine à un niveau stratégique des retombées mutuellement profitables aux deux pays.
« Le président de l’Assemblée Nationale de Guinée a reçu une lettre de félicitations de son homologue chinois pour son élection à la tête de l’Assemblée Nationale et le vœu de vouloir se tisser des liens encore beaucoup plus fraternels qui viennent étayer les liens séculaires qui lient la Guinée à la République populaire de Chine à l’orée des indépendances » ajoute cette vice-présidente de l’Assemblée nationale.
Les félicitations de la Chine sont adressées à Damaro alors que l’opposition réunie au sein du Front national pour la défense de la constitution dit ne point reconnaitre l’institution. Elle exige d’ailleurs la dissolution du parlement.
Pendant ce temps, plusieurs institutions internationales notamment l’U.E, les Nations-Unies, l’U.A et la CEDEAO, restent muettes quant à la question de reconnaissance de la neuvième législature de la Guinée, dont l’élection a été émaillée de grandes violences, et surtout boycottée par les principaux partis d’opposition.
A suivre…
Moustapha CONDE