Ce samedi 15 Juin 2019 à son siège sis à Matam, le leader de l’Union des Forces Républicaines, parti d’opposition, a porté de graves accusations contre l’actuel locataire du Palais Sékhoutouréya. Sidya Touré, s’adressant à ses sympathisants, a accusé Alpha Condé de s’être impliqué en catimini dans le recrutement de deux sociétés pour la fourniture du matériel électoral et la gestion du fichier électoral, ce, dans le but de passer par les élections législatives pour aboutir au projet de nouvelle constitution en Guinée.
Pour l’ancien Premier Ministre, le président Alpha Condé veut passer par l’actuel fichier électoral, qualifié de corrompu, pour organiser les prochaines élections législatives. Ce qui permettra au parti au pouvoir d’avoir la majorité des 2/3 à l’Assemblée Nationale.
« (…) Nous savons que c’est une société qui est recommandée par Alpha Condé. Quand ça se fait, ça veut dire qu’ils vont faire ce qu’il dit. Donc nous récusons totalement cette société, nous la récusons totalement et je demande au peuple de Guinée de la récuser (…)», dénonce l’opposant qui explique à ce niveau le apport qui pourrait exister entre le fichier électoral, les élections législatives, et la nouvelle constitution.
Dans le cadre de l’équipement, l’ancien Haut Représentant d’Alpha Condé révèle qu’une société Sud-coréenne aurait été retenue par le pouvoir. Les responsables de cette société avant même l’appel d’offres, ont été reçus par le président de la CENI en catimini, ajoute Sidya Touré.
« Certains disent qu’ils ont rencontré le président (…)», a-t-il accusé.
Pour barrer la route à Alpha Condé, le chef de file de l’Union des Forces Républicaines, demande au guinéen aux guinéens de mener le combat à deux niveaux : refuser le référendum et s’opposer aux élections législatives, si toutefois les recommandations des experts sur le fichier électoral ne sont pas prises en compte.
« (…)Ce que nous préparons contre le référendum, réservons la même chose contre les élections si le problème du fichier n’est pas réglé (…) » a-t-il lancé.
Pour l’heure, la mouvance présidentielle n’a pas réagit à ses accusations du leader de l’UFR.
A suivre…
Alpha Madiou BAH
(+224) 621 861 269