Le ministre de la Ville et de l’Aménagement du Territoire était face la presse ce lundi 13 Janvier 2020. Une occasion pour Dr Ibrahima Kourouma, pour étaler le bilan, les acquis et perspectives de son département de 2011 à 2019.
Très aisé dans sa narration, le chef du département de la Ville et de l’Aménagement du Territoire a dressé un tableau sombre de la gestion du ministère qu’il dirige de l’indépendance à 2010. Selon lui, durant des années, la Guinée a été caractérisée par un manque de vision, qui n’aura pas permis au pays d’avoir des villes véritablement urbanisées.
« La capitale Conakry qui était reconnue durant la période coloniale comme perle de l’Afrique de l’ouest, s’est caractérisée par des occupations anarchiques, créant ainsi des quartiers spontanés où existe la promiscuité » a déclaré le ministre Kourouma.
Ce constat enchaine-t-il, est malheureusement le même dans plusieurs de nos grandes villes.
« En ce qui concerne l’urbanisme, la situation a conduit Conakry et les grandes villes à l’étalement urbain, la pression foncière, la détérioration de l’environnement et de l’écosystème, la formation de quartiers insalubres, la réduction de la mobilité urbaine, l’insécurité urbaine, l’enclavement des quartiers, l’insuffisance des services essentiels de base », a flétri Dr Ibrahima Kourouma.
En ce qui concerne le domaine de l’immobilier, l’ancien patron du MENA assure qu’il a été aussi marqué par une faiblesse de l’offre publique de logements, l’auto-construction de logements par les ménages, ce, à partir de leurs propres ressources, la prédominance et la cherté des matériaux importés.
Nous y reviendrons
Madiou BAH