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Le député Ousmane Gaoual Diallo est à Conakry…

Le Coordinateur par intérim de la cellule de communication de l’UFDG est arrivé à Conakry. Le député Ousmane Gaoual Diallo, qui a passé un long séjour en France, pays où il a tenu un discours très caustique à l’endroit du chef de l’Etat guinéen, Alpha Condé a été aperçu ce samedi au siège de la principale force politique d’opposition, a appris Globalguinee.info.

Le parlementaire arrive à Conakry à un moment très critique de la situation politique de la Guinée. En France, d’il y a quelques jours, Ousmane Gaoual Diallo a prévenu ‘’qu’il n’est pas interdit de tuer un président de la République’’.

Pire, le député ajouta d’un ton ferme : « Il (Alpha Condé) a exprimé le souhait de mourir président, on va l’aider, mais ça sera avant 2020. Parce qu’il n’est pas interdit de tuer des présidents. Il n’est pas interdit que des présidents meurent. De toutes les manières, à la fin de son mandat, le peuple aura toute la légitimité de se débarrasser d’Alpha Condé et de son système » lançait-il à paris, en marge d’une forte mobilisation des partisans du FNDC.

Depuis, des vagues de critiques se sont multipliés. Et, une organisation de la société civile a porté plainte contre le député uninominal de Gaoual. Une procédure judiciaire a été déclenchée par la justice guinéenne. Le Procureur de Kaloum a promis d’écrire au Procureur Général de la République pour demander la levée de l’immunité parlementaire du Coordinateur par intérim de la Cellule de communication de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée, parti dirigé par l’ancien Premier ministre, Cellou Dalein Diallo.

Reste donc à savoir quelle suite donnée à cette bataille judiciaire déjà enclenchée !

En attendant une suite dans cet autre feuilleton judiciaire, il faut rappeler que le Député de Gaoual n’est pas à sa première interpellation en Justice. A deux reprises, Ousmane Gaoual Diallo a répondu à l’appel de la justice.

D’abord, le 3 août 2015, le député écopait de 18 mois de prison avec sursis pour « coups et blessures » sur un importateur de véhicules. Pour des propos qu’il avait aussi tenus le samedi 30 juillet 2016, lors de l’assemblée générale de son parti contre le président Alpha Condé et des membres de la majorité présidentielle, ce proche du chef de file de l’opposition a été réentendu pour la deuxième fois en justice le 10 août 2016, pour « outrage au chef de l’Etat, sans oublier la plainte de Sanoussy Bantama Sow, Hady Barry et Malick Sankhon (Tous membres du RPG Arc-en-ciel).

A Suivre…

Globalguinee.info

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