C’est une histoire qui ne se produit pas souvent tant elle se vêtit d’authenticité et d’exclusivité de ne se raconter qu’au coin du feu sacré.
Nous sommes en 1998.
Un jeune étudiant piqué par le virus des affaires fait ses premiers pas avec pour seule ressource, un magnétoscope.
il le met en gage pour 250.000fg soit 25 euros et mène ses toutes premières activités sous le label de la société qui vient de créer Guicopres (la guinéenne de construction et de prestations).
Elle obtient le contrat de nettoyage du campus universitaire de Gamal Abdel Nasser, la sécurité et la gestion de la tribune officielle du stade du 28 septembre pendant les matchs.
Le départ est fulgurant à telle enseigne que les observateurs avertis parient déjà sur la réussite de kpc puisque c’est de lui qu’il s’agit.
Ses prouesses dans plusieurs domaines d’activités de la vie nationale parlent pour lui.
20ans après, revoilà le même kpc au cœur même du temple du savoir guinéen pour la réalisation d’infrastructures d’une valeur de 200 milliards de fg confiée à guicopres par le gouvernement.
Comme quoi la patience et la persévérance payent toujours surtout quand celles-ci sont portées par un patriotisme dont aucun guinéen ne doute de la véracité, mais aussi de l’exemplarité dans le gotha de ceux qui font positivement la Guinée.
Le général De GAULLE disait citation: ”je n’ai pas sauvé la France pour m’occuper des rations de macaroni “.fin de citation.
On peut dire sans risque de se tromper que kpc est descendu dans l’arène des affaires pour bâtir grand, beau et magnifique ici et ailleurs des ouvrages qui enjambent les fleuves aux routes asphaltees qui tutoient les rigueurs de la nature jusqu’aux immeubles qui interrogent le ciel.es infrastructures en voie d’achèvement dans l’enceinte de l’université qui porte le prestigieux nom de l’égyptien gamal abdel Nasser participe non seulement à l’embellie du cadre de vie et d’études mais aussi à l’inventivité et à la créativité de nos frères étudiants.
Elles servent aussi de passerelle entre le passé et le présent du pays des pyramides du Nil et du jardin du papyrus incarnés dans cette académie inviolable de la science de la technique et de la technologie par les généraux Nasser et Fatah al sissi.
Il faut à coup sûr un bataillon de mots pour restituer cette trame de vie et d’actions de KPC. Du magnétoscope en gage de 98 aux oriflammes que portent ces bâtiments majestueux véritables vaisseaux lancés dans la tempête des siècles.
Des petits contrats de surveillance et d’organisation de la tribune officielle du stade du 28 septembre à la réalisation du terrain d’entraînement du Hafia fc à Nongo qui porte le nom du génie Petit Sory, auxquels vient s’ajouter le pharaonique centre de formation en construction dans le décor paradisiaque de Khorira, dans Dubréka.
Voici l’histoire des deux extrêmes dans la fidélité aux faits et la procession linéaire où tortueuse selon les épreuves du temps et la résistance des hommes à refuser de se faire gouverner par les événements mais qui sont l’espoir et l’espérance de leurs frères et sœurs.
KPC fait bien partie de cette aristocratie des architectes du devoir et respectueux du droit envers et contre tout.
Il a raison mon frère KPC. Car comme le disait Valéry Giscard d’Estaing qui vient de nous quitter, citation: “il faut laisser les choses basses mourir de leur propre poison “. Fin de citation.
N’est-ce pas que le fleuve va toujours à la mer parce que fidèle à la source.
L’université Gamal Abdel Nasser de Conakry dont lui-même et une bonne partie des élites civiles et militaires de notre pays sont issues fut la source de son exceptionnelle réussite.
KPC qui bénéficie de la confiance du gouvernement dans la réalisation de ses ambitieux projets de développement économique et social vient y ramener la mer dans toute son immensité pour
Réécrire l’histoire, son histoire en envoyant son esprit à la recherche du bois mort dans la forêt de souvenirs.
Amadou Diouldé Diallo
Journaliste-historien