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Dans un communiqué rendu public vendredi soir, le Gouvernement guinéen, par le biais de son porte-parole annonce la fin de l’instruction des dossiers des personnes arrêtées dans le cadre de la commission rogatoire et l’attaque du train à Sonfonia, en marge des violences enregistrées au lendemain de la présidentielle d’octobre.
Sur 17 personnes inculpées, dans le cadre de l’enquête sur l’attaque du train, 8 sont renvoyées devant le tribunal pour être jugées, et les 9 autres ont bénéficié d’un non-lieu et immédiatement libérées.
Quant à l’affaire dite des Chérif Bah, Ousmane Gaoual Diallo et autres, selon le porte-parole du gouvernement, Tibou Kamara, parmi les 80 personnes inculpées, 31 ont bénéficié d’un non-lieu et remis aussitôt en liberté. Tandis que 49 accusés sont renvoyés devant le tribunal en vue d’un jugement.
Moins de 24 heures après cette annonce, le principal opposant au régime d’Alpha Condé a réagi sur sa page Facebook. Cellou Dalein Diallo qui se réjouit de la libération de ses 30 détenus de son parti, dit craindre que cette décision ne soit une simple opération communication, visant dit-il, à soutenir la campagne déclenchée par le gouvernement pour accréditer l’idée selon laquelle notre justice serait indépendante.
« S’il faut se réjouir de la libération, ce 7 mai, de 30 citoyens injustement incarcérés depuis bientôt 6 mois, il faut en même temps craindre que cette décision ne soit une opération de communication visant à soutenir la campagne déclenchée par le gouvernement pour accréditer l’idée selon laquelle notre justice serait indépendante.
Soyons vigilants car cette décision de non-lieu rendue aujourd’hui en faveur de ces 30 militants de l’opposition tout comme les verdicts qui seront prononcés contre les leaders de l’UFDG, de l’ANAD et du FNDC, sont des décisions dictées par Alpha CONDE », a vertement réagi l’ancien premier ministre, par ailleurs leader de l’UFDG.
A suivre…
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