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A l’image de l’an dernier, le Gouvernement guinéen a aussi rejeté en 2020, le dernier classement de Reporters Sans Frontières (RSF). Dans une correspondance adressée au secrétaire général de Reporters sans Frontières (RSF), le ministre de l‘Information et de la Communication, Amara Somparé a rejeté en bloc le rapport 2020 de la liberté de la presse en Guinée.
« Nous avons noté dans vos argumentaires, la reconduction des mêmes critiques que celles formulées dans votre précédente publication. Votre rapport se résume à un catalogue de critiques à l’égard de l’administration, les acteurs politiques au pouvoir, les tribunaux que vous désignez comme les seuls acteurs des violations de la liberté de la presse. Vous trouvez abusif qu’un citoyen, occupant un quelconque poste de responsabilité, porte plainte contre un journaliste qui a porté atteinte à son honneur et à sa vie privée » fustige dans sa correspondance, le deuxième porte-parole du Gouvernement guinéen.
Selon Amara Somparé, en dépit des nombreux dérapages enregistrés au sein de la presse, aucun cas de condamnation de journalistes à des peines privatives de liberté n’a été enregistré en Guinée.
Pour rappel, dans son traditionnel classement mondial, l’Organisation Internationale Reporters Sans Frontières a mentionné la perte de trois points par la Guinée. De la 107ème place, le pays se retrouve désormais au 110ème rang.
Des pays limitrophes à la Guinée comme le Sénégal (47ème), la Sierra Léone (85ème) le Libéria (95ème), et la Côte d’ivoire (68ème) se frottent les mains dans ce classement.
Merci de lire Ci-dessous la Lettre du Ministre Amara Somparé…
A suivre…
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