Un opposant vient de réagir à la dernière sortie du juriste Français, Albert Bourgi chez nos confrères d’Africaguinee.com, qui a démenti les accusations du Front national pour la défense de la constitution, sur une prétendue rédaction de la nouvelle constitution en débat dans le pays, depuis plusieurs mois.
Alors que cet ami d’enfance du président Alpha Condé est cité sur la liste du FNDC comme un des promoteurs du coup d’Etat constitutionnel en Guinée, Albert Bourgi a nié en bloc ses accusations et se dit d’ailleurs être contre un quelconque troisième mandat sur le contient Africain.
Lors de la conférence de presse du mouvement Won Nâa Keri 2020, une structure qui s’oppose à toute forme de changement constitutionnel en Guinée, l’opposant Dr. Ibrahima Sory Diallo, invité à cette conférence, a affiché une position contre cette initiative du FNDC qui dresse des listes qui sont transmises à la Cour Pénale Internationale.
« Je ne suis pas d’accord qu’on dresse une liste et la déposer à des endroits comme la CPI, pour accuser des gens qui sont présumés d’innocence. C’est important de rappeler qu’aujourd’hui, j’ai écouté ce monsieur, j’ai lu ce qu’il a dit (Albert Bourgi ndlr), mais d’après tout ce qu’il a développé, ça montre par endroit qu’il est inquiété (…) Ce qu’on dit sur lui c’est justifié » a déclaré le leader du parti ADC-BOC (Alternance Démocratique pour le Changement-Bloc de l’Opposition Constructive.)
Le front national pour la défense de la Constitution, par endroit n’a pas aussi eu tord de dresser une liste, analyse l’opposant. « Je le dis sous le contrôle de ma personne, malgré que je n’étais pas d’accord. Mais le front a alerté. (…) Donc, s’il y a violence aujourd’hui, des personnes sont identifiées par le front, demain on n’a pas besoin de nous montrer qui est l’auteur de ça ou de ça » fait-il son mea-culpa.
À date, le FNDC a dressé deux listes de 35 personnalités du pays, toutes des promoteurs selon lui, d’un coup d’État constitutionnel, qui ont été déjà publiées dans les médias. La première liste a été transmise à la Cour Pénale Internationale (CPI). Sauf que, la majeure partie des hauts cadres cités, affichent une certaine sérénité. Ils se disent d’ailleurs honorés.
« Les autres devaient faire la même chose. C’est le bon moment pour tous ceux qui sont cités-là, de prouver leur innocence, de justifier leur innocence. Je ne suis pas entrain de défendre Paul ou Pierre, mais les personnes citées devaient venir devant vous pour dire que ce que le front a dit sur nous, voilà, voilà, nous ne sommes pas associées. Parce que toute personne qui est associée avec une modification de la constitution, si ça pète, la personne près ou de loin, sera associée », prévient l’opposant, répondant à une question d’un journaliste de Globalguinee.info.
A suivre…
Alpha Madiou BAH
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