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Madic sans frontières, signe son come-back à l’UFDG (Lettre)

Monsieur le Président de l’UFDG,
Chers responsables et militants et sympathisants du parti UFDG
Chers concitoyens

A travers cette lettre, je viens vous annoncer officiellement mon retour à la maison. La reprise de mon combat politique auprès de cette grande formation, à sa tête, Elhadj Cellou Dalein qui n’a cessé d’incarner un leadership éclairée, un combat démocratique, la paix, l’unité nationale.

Ces derniers temps, j’ai observé un repli stratégique face aux multiples obstacles qui se dressaient devant moi et suite à la longue péripétie que j’ai traversée ou endurée dans mon combat politique pour l’avénèment d’un véritable État de Droit, de principes démocratiques et de valeurs républicaines partagées. J’avais pris mes distances certes, mais je n’avais jamais quitté le parti, ni rompre mes contacts avec le Président Cellou Dalein Diallo et sa chère épouse, Hadja Halimatou Dalein Diallo qui sont aujourd’hui une partie de moi, une partie de ma vie et un rayon de soleil qui illumine mon chemin en politique.

Sur le passé douloureux que j’ai connu, je n’en parlerai plus. C’est difficile pour moi de dire que j’ai oublié mon séjour carcéral mais je pardonne à coeur ouvert.

Monsieur le Président de l’UFDG,
Chers responsables et militants du parti

Le moment est venu pour moi, de faire un témoignage vécu, sur des faits réels avec vous. Comme on aime à le dire, Dieu ne fait rien au hasard, et vous accepteriez que je partage avec mes concitoyens les valeurs qui sont les vôtres.

Je vous ai aimé, vous m’avez accepté, choyé, adopté, hebergé et dorloté dans cette modeste villa de Dixinn qui vient d’être détruite que je garde encore en image pour y avoir passé plusieurs nuits mais surtout qui est aussi un témoin occulaire de mon plus beau séjour auprès de vous. Bien que silencieuse et discrète, cette villa que je garde en moi, me parle et me raconte certains faits.
Bref, j’étais chez moi, je dis bien chez moi à Dixinn.

Qui mieux placé que moi donc pour parler de vous et de ce que j’ai vécu avec vous?

Ne dit-on pas que le temps est le meilleur juge? Le temps vous rendra justice. Le rêve de vous voir présider aux destinées de notre belle nation est davantage plus que dans la concrétisation.

Pour la paix, vous avez consentis des sacrifices les plus impossibles. C’est une évidence!

Ne pas reconnaitre vos efforts multiples et difficiles en faveur de ce pays rélève de la mauvaise foi et de l’incrédulité.

Monsieur le Président, Cellou Dalein Diallo!

Avec vous, j’ai appris ceci:

La foi, l’honneur, l’humilité, la dignité, la sérénité, la lucidité d’esprit, la loyauté, la sociabilité, la serviabilité malgré vos faibles revenus, la conviction, la patience, la prudence, l’amour de son pays, le pardon et le partage.
Contrairement à la campagne de diabolisation orchestrée contre vous, j’invite mes chers concitoyens à vous approcher pour mieux vous connaitre.

Pour rappel, Monsieur le Président, quand je suis rentré au pays pour vous soutenir lors de la présidentielle dernière, j’ai plutôt découvert en vous, un père de famille responsable, soucieux et soigneux qu’un politicien trop calculateur. Chaque soir, on partageait le même repas avec de nombreux autres convives dans la plus grande simplicité. Je m’étais jamais senti chez un inconnu. J’étais chez moi, avec mon père, ma mère parfois entouré par mes soeurs ou des proches.

Chaque instant, c’était un plaisir de vie de rester auprès de vous.
Et ça, je ne l’oublierai jamais! Et je vous resterai redevable toujours pour votre bienveillance et amabilité légendaire.
Tous les matins, vous êtes le premier sur les deux pieds. Pour prendre la température matinale de chacun avec votre sourire éternel accompagné de votre petit coucou qui apaise chaque âme et dégage en elle de la bonne humeur et de l’espoir.

Monsieur le Président, je garde soigneusement ce souvenir dans ma mémoire.

Aujourd’hui, après la tempête, j’ai décidé de revenir à la maison “UFDG” et reprendre ma place de fils auprès de vous, père spirituel.

On s’est quittés mais on s’est jamais séparés. Car vous et moi, ni le temps, ni la nature ne pourra faire ombrage à notre lien scellé pour l’éternité.

Monsieur le Président!

Je sais que vous êtes un homme d’une grande humilité, sobre, discret et prudent. Vous êtes alergique au superlatif et au flatteur.

Mais veuillez accepter ces quelques mots qui sont loin de définir avec effectivité sans trahir votre personnage et votre personnalité qu’aucune encyclopédie ne pourra décrire avec exactitude.

Vous êtes unique en tout!

Acceptez aussi de recevoir ici, l’expresssion de mon engagement, de mon amour pour vous et ma disponibilité pour le parti UFDG, qui est notre maison commune.

Le temps vous réhabilitera, les faits me donneront raison et l’histoire retiendra!
Je n’ai aucun doute sur votre volonté et capacité de reconcilier les guinéens, reconstruire le pays, rétablire la justice, la démocratie et la dignité du Guinéen.

Oui, vous en êtes capable, Monsieur le Président!

Oui, je retourne à la maison que je n’ai jamais quittée ou abandonnée.

Oui, je suis prêt et plus que jamais motivé avec un reservoir d’énergie inépuisable pour votre cause.

Avec vous, c’est possible ensemble d’écrire une nouvelle histoire pour notre belle Guinée.

C’est sans doute!

Je suis donc de retour à la maison UFDG.
Je suis de retour chez moi, je suis de retour chez nous!

Gagnons ensemble!

Je vous remercie, monsieur le Président!

Mamadi Condé, Madic sans frontière.

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