Au Mali, le dialogue national inclusif (DNI) s’ouvre ce 14 décembre 2019 en présence du président Ibrahim Boubacar Keïta. L’objectif de ces rencontres qui se tiennent jusqu’au 22 décembre est de trouver les voies et moyens de sortir le pays de la crise protéiforme à laquelle il est confronté, rapporte le média français, Rfi.
« Quel est le mal du Mali ? D’où vient-il ? Et comment le soigner ? » a s’est interrogé le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, lors de la cérémonie d’ouverture du dialogue national inclusif (DNI), ce 14 décembre à Bamako, où ces assises se poursuivront jusqu’au 22 décembre. Le chef de l’État a souhaité des débats francs, avec une devise : vérité, sincérité et convivialité.
Les crises maliennes seront pendant une semaine au centre des débats, qui vont se dérouler en atelier avec des acteurs issus des forces vives de la nation tels que des religieux et des hommes politiques maliens.
Cependant, une écrasante majorité de l’opposition boycotte la rencontre. Les conditions ne sont pas réunies pour la réussite du dialogue national, explique par exemple Soumaïla Cissé, chef de file de l’opposition parlementaire.
Parmi les quelque 3 000 personnes présentes à cette cérémonie d’ouverture de ces assises, figurent aussi les ex-rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) venus de leur bastion de Kidal. Ils ont obtenu au préalable que l’accord de paix d’Alger de 2015 sur le Nord-Mali ne soit pas révisé durant ces rencontres.
Avec Rfi