A l’instar de ses prédécesseurs du Gouvernement, le ministre de l’Environnement, des Eaux et Forêts, Oyé Guillavogui était face à la presse ce lundi 20 mai 2019, pour narrer sur le bilan de son département sous l’égide du chef de l’Etat, Alpha Condé de 2010 à nos jours.
D’entrée, le ministre Oyé Guillavogui a d’abord rappelé que son département a pour mission, la conception, l’élaboration et la mise en œuvre de la politique gouvernementale dans le domaine de l’Environnement, des Eaux et Forêts et de l’Assainissement. Ses attributions spécifiques s’articulent autour de la législation et de la règlementation, de la conservation, de la protection et de la gestion des ressources naturelles renouvelables ainsi que de l’amélioration du cadre de vie.
Selon le ministre de l’Environnement, depuis 2013, de grandes reformes ont été opérés dans ce secteur, pour tenir compte des évolutions aux niveaux national, régional et international et des outils ont été élaborés dans le but de redonner au secteur de l’environnement sa véritable place dans les institutions gouvernementales.
En vue d’assurer donc une gestion durable des ressources naturelles du pays, Oyé Guillavogui indique que son département s’est doté d’instruments qui sont des supports importants pour la promotion de ce secteur à savoir :
-Le programme d’action national de lutte contre la Désertification de février 2012 ;
-Le plan de convergence en 2013 ;
-La politique forestière et faunique de Guinée élaborée et approuvée en 2015 ;
-Le plan national d’investissement en matière d’environnement (PNIE) en 2015 ;
-La politique national de l’Environnement en 2016 ;
-Le programme national d’investissement forestier en 2017 ;
-Le nouveau code forestier en 2018 ;
-La stratégie nationale sur la diversité biologique pour la mise en œuvre des objectifs d’Aichi (SNDB) ;
-Le code de protection de la faune sauvage et de la règlementation de la classe en 2018 ;
-Le code l’Environnement en 2018 en cours de validation ;
-Le Plan National de Développement économique et social (PNDES) dont le pilier 4 « gestion durable du capital naturel » est dédié exclusivement au secteur de l’environnement ;
-La stratégie nationale de réduction des risques de catastrophes ;
-Le décret portant création statut particulier du corps des conservateurs de la nature, à la restructuration de l’administration de la diversité biologique, des aires protégées et des eaux et Forêts ;
-La validation des normes environnementales nationales relatives aux rejets des eaux usées, à la pollution atmosphérique, à l’exposition aux produits chimiques dans les lieux de travail, aux procédures d’inspection environnemental en décembre 2012.
Madiou BAH