Monsieur le Secrétaire Général, votre communication sur l’Afrique et le Covid-19, a paniqué, a étonné et a créé le doute et des réserves sur le rôle de l’institution mère, la plus grande et la plus respectable comme espoir à pareille circonstance à travers ses agences!
En faisant mention de cette pandémie comme celle qui fera subir à l’Afrique le pire de son histoire en décimant ses enfants en des millions plus qu’Hitler n’a été pour les Juifs, vous êtes incompris à la fois sur la base des données scientifiques qui pourraient soutenir cette déclaration, que sur la position de soutien moral, financier et matériel qui doit être la vôtre pour les populations de la planète en pareille circonstance.
Monsieur le Secrétaire Général, vous n’êtes pas un président de pays qui peut considérer un tel moment comme celui de chantage ou de règlement de compte à un autre, mais vous êtes de par votre statut comme un père de famille qui doit être à la fois un trait d’union et un abri moral pour tous les peuples du monde « à ce moment de panique et d’asphyxie économique, culturelle et sociale.
Monsieur le Secrétaire Général, en ce moment de rumeurs des plus grandissantes faisant état d’une éventuelle volonté de la « gouvernance mondiale » de faire de l’Afrique son cobaye pour l’expérimentation d’un vaccin au Coronavirus, en dépit du faible taux enregistré de victimes du Covid-19 sur le continent par rapport aux autres continents, vous êtes dans l’obligation de vous exprimer pour rassurer sur le fondement scientifique de votre déclaration mentionnant une possibilité de morts en des millions et des millions sur le continent.
Déjà, je vous informe, Monsieur le Secrétaire Général, que d’autres folles rumeurs commencent à prendre de l’ampleur sur le continent, comme quoi, le dépistage au Covid-19 serait juste des alibis pour expérimenter le fameux vaccin qui serait destiné à décimer les peuples en Afrique sous couvert du Coronavirus.
Alors Monsieur Secrétaire Général, ayant la conviction que vous avez été soit trompé ou vous êtes incompris, alors je vous exhorte à vous exprimer à nouveau, si non les conséquences seront plus dévastatrices et, chaque Président ou Chef de gouvernement en Afrique dans ce contexte, qui s’amuserait à valider le test à ce vaccin imaginaire serait considéré comme un ennemi du continent plus dangereux que le Covid-19.
L’Afrique a droit à des explications scientifiques ou à des excuses pour faire renaître l’espoir écorché que constituent les Nations Unies, l’institution mère.
Abdoul Sacko, citoyen Guinéen, citoyen Africain et citoyen du Monde, qui croit aux Nations Unies