La Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, vient de jeter un sérieux discrédit dans les accusations à charge contre des opposants et activistes de la société civile de Guinée, écroués depuis plusieurs mois en prison.
Dans sa sortie, l’ancienne présidente du Chili, a dénoncé le sort des militants de l’opposition et de membres de la société civile arrêtés en marge de l’élection présidentielle d’octobre dernier en Guinée.
« L’arrestation et la détention de membres de l’opposition et d’activistes de la société civile sous de fausses accusations d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État, dans le contexte des élections présidentielles de l’année dernière, sapent gravement les fondements de la gouvernance démocratique », a-t-elle déclaré sur le site de l’institution onusienne.
La Haut-Commissaire aux droits de l’homme, a exhorté Conakry à libérer toutes les personnes détenues pour avoir exercé leurs droits à la liberté d’expression, de réunion pacifique et de participation, et à garantir des procès équitables aux personnes accusées d’infractions pénales.
Par ailleurs, Michelle Bachelet invite les autorités de la Guinée à accélérer les procès des détenus de droit commun et à améliorer leurs conditions alimentaires et sanitaires.
A suivre…
Reveilguinee.info