Je savais qu’il n’était pas habité par la sagesse. Mais je ne pouvais jamais imaginer qu’il manquait autant d’habileté et d’intelligence en politique jusqu’à réaliser le meilleur exploit du plus grand sprinteur sur une distance de 0 mètre avec plus de 94% de performance.
Quel bon athlète électoral avec grosse performance mais malheureusement qui n’était en course avec personne.
Quand James Madison disait qu’une : » élection était la sélection des citoyens les plus sages et les plus vertueux », c’était mal connaître qu’en Afrique, on élisait des sages mais une fois au pouvoir, ils deviennent adolescents. C’est gênant et c’est déconcertant.
Mais sa boulimie du pouvoir n’est pas un fait nouveau, l’on se rappelle bien qu’à la mort du vieux sage Houphouet Félix, l’homme n’a pas caché son appétit démesuré de succession. Il ne voulait pas se plier à la constitution d’alors qui offrait le droit de dauphin au président de l’Assemblée nationale.
Sa réélection n’est propre qu’à une démocratie illibérale que la Russie de Poutine ou l’Iran ne ferait mieux.
Désormais ce n’est ni un providentiel ni un référentiel, le héros déclaré balance dans le machiavélisme déprimant.
Quand Ouattara a chaud c’est Sidya Touré qui coule de sueurs. Je suis peiné pour lui. Son ami de préférence et de référence est devenu son grand bourreau. Que va-t-il dire désormais ?
En tout cas, son pays de refuge est hanté par une grave épidémie.
Ouattara a manqué de modération en réalisant cette idiotie électorale. Bon c’est un économiste chevronné qui voulait trop maximiser le profit en minimisant tout risque. C’est la loi de la gourmandise politique pardon de l’investissement plutôt.
Habib Marouane Camara, Journaliste-Chroniqueur.