Que compte faire la CENI face aux polémiques qui freine l’élan du processus d’installation de ses démembrements ? Alors que l’opposition plurielle guinéenne peine à trouver un consensus dans ce sens, le président de l’institution électorale brise le silence, et met en garde les adversaires politiques d’Alpha Condé.
Dans un entretien accordé à nos confrères de mosaiqueguinee.com, Me Salifou Kébé n’est pas allé par mille chemins pour se faire entendre. Même si le processus d’installation a démarré sur l’ensemble du territoire national, par endroit, l’institution en charge d’organiser les futures élections du pays, se trouve confronter à des difficultés majeures. Et les formations politiques d’opposition sont à l’origine de ces défaillances.
Censés déposés leurs listes avant le 9 septembre prochain, les partis de l’opposition plurielle tardent à trouver des listes consensuelles favorables au déblocage de la situation. Entre l’UFDG et ses paires, c’est toujours le statuquo.
Pourtant, la CENI qui envisage d’organiser les élections législatives d’ici la fin de l’année 2019, ne veut plus perdre de temps.
Tout en tenant compte des textes de lois, l’institution électorale annonce, que de façon paritaire, l’opposition et la mouvance, toutes, déposent des listes consensuelles. Les organisations de la société civile sont aussi concernées. Mais, la CENI dit privilégiée le consensus entre formations politiques par circonscription électorale.
« Ce que la loi a dit en matière d’installation des démembrements, c’est ce que nous ferons. S’ils n’arrivent pas à s’entendre sur une modalité d’installation ou sur une liste consensuelle, on sera obligé de se passer d’eux et d’installer les démembrements, quand-même pour que les travaux puissent commencer en attendant qu’ils ne s’entendent. Mais, il y a un principe quand-même qui a été dégagé par la loi, nous invitons tout le monde à suivre ce principe. Si les calculs ont fait ressortir que vous avez un élément à présenter dans les démembrements, vous n’avez qu’un élément. Mais ce n’est pas à la CENI de le faire, c’est aux partis politiques. Nous prendrons le temps qu’il faudra pour bien faire », a confié à nos confrères Me Salifou Kébé sans ambages.
A suivre…
Globalguinee.info